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Murielle Bolle n’a pas été libérée mardi soir comme elle et ses proches l’espéraient. La chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Dijon a en effet décidé de la maintenir en détention provisoire afin qu’elle ne puisse pas se concerter avec sa famille. Sa demande de séjourner chez des proches à Strasbourg a même été refusée. Trente-trois ans après la mort du petit Grégory Villemin, les enquêteurs soupçonnent que Murielle Bolle, qui était alors âgée de 15 ans, a vu l’enlèvement de l’enfant.
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"La réaction des détenus est une réaction sauvage et extrêmement dangereuse"
Des soupçons que les codétenues de la suspecte n’ignorent pas. Et qui pourraient mettre cette dernière en danger. "Le personnel pénitentiaire de la maison d’arrêt de Dijon se comporte de manière remarquable, a déclaré l’avocat de Murielle Bolle, Maître Jean-Paul Teissonnière ce mercredi matin au micro de BFM TV. L’entourage et les gens qui sont détenus avec ne se comportent pas de la même manière". En effet, la quinquagénaire a été mise en examen la semaine dernière pour "enlèvement de mineur de moins de 15 ans suivi de mort" ce qui, comme l’explique son conseil peut déclencher de vives réactions en prison. "On sait que dans ce type d’affaire, et l’assassinat de Grégory est un crime atroce, la réaction des détenus est une réaction sauvage et extrêmement dangereuse", a-t-il souligné au micro de la chaîne d’informations en continu. Et celui-ci d’insister : "si la détention devait durer plus longtemps, je pense que Murielle serait en danger".
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