Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Un bon dans le passé. TF1 a diffusé lundi 20 septembre les deux premiers épisodes de sa nouvelle série, Une affaire française, consacrée à l’affaire Grégory Villemin. S’il s’agit d’une fiction, portée par de nombreux acteurs bien connus du petit et du grand écran, cette dernière entend coller le plus possible à la réalité et à ce que fut le combat de Christine et Jean-Marie Villemin pour connaître la vérité.
Affaire Grégory : la série de TF1 a bouleversé les internautes
Selon les chiffres dévoilés par Puremédias, ce nouveau rendez-vous a séduit un peu plus de 4 millions de Français et réalisé 17% de part d’audience, juste derrière M6 et son émission hebdomadaire, L’amour est dans le pré. Un démarrage correct, pas non plus fulgurant, pour une série télévisée réunissant notamment Guillaume de Tonquédec, Laurent Stocker, Gilbert Melki et Blandine Bellavoir.
Sur Twitter, de nombreuses personnes ont commenté tout au long de la soirée les images de cette fiction, certains se rappelant des moments durs portés à l’écran, d’autres découvrant totalement l’affaire Grégory Villemin. Le premier épisode plonge directement dans le quotidien de cette petite famille des Vosges, dont le père est devenu contremaître, attisant la jalousie de certains de ses proches, même au plus près de lui.
La disparition du petit garçon intervient dans les toutes premières minutes de la série, alors que sa mère se trouve à l’intérieur du pavillon. Les gendarmes, très vite dépêchés sur place, ratissent les environs – forêts, routes, rivière – à la recherche du petit Grégory. Son corps n’est découvert qu’à la nuit tombée, immergé dans la Vologne. Ce moment, filmé dans Une affaire française, a bouleversé les internautes, mais aussi les Français 37 ans plus tôt… Voici pourquoi.
Affaire Grégory : la vraie photo de 1984
Dans la fiction de TF1, un pompier, aidé d’une corde, va chercher lui-même le corps du petit garçon, qui porte son anorak et son bonnet bleu et blanc. Il a la tête dans l’eau, ses yeux sont encore ouverts, ses pieds et ses mains sont liés par des morceaux de corde. La séquence a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux, surtout parce qu’elle a rappelé à certains la véritable photo de 1984.
Il est 21h15 ce soir-là lorsque le corps de l’enfant est repêché. Un photographe est présent, prend plusieurs clichés mais un en particulier va faire la une de la presse locale le lendemain. On voit un pompier tenir le petit garçon dans ses bras et on peut facilement distinguer les cordelettes autour de ses chevilles et de ses poignets. Son visage est dissimulé par son bonnet, mais, de loin, il semble simplement endormi. C’est cette photographie qui a donné à l’affaire le coup d’envoi de la surmédiatisation dont elle a fait les frais, car, d’ordinaire, un cliché pareil ne paraît jamais dans la presse…
Affaire Grégory : "Il avait le teint blanc"
Sur cette photo, c’est un pompier du coin qui porte dans ses bras le corps de Grégory Villemin. Après 37 ans de silence, il a récemment pris la parole dans les colonnes de Paris Match pour expliquer ce qu’il s’est passé ce soir-là. L’homme de 29 ans trouve près du barrage de Docelles "un truc qui ressemblait aux sacs poubelles bleus de l’époque. C’était l’anorak de l’enfant qui était gorgé et gonflé d’eau".
"Il était là, sur le ventre, entre deux cailloux. Il était saucissonné par les cordes, aux pieds, aux mollets, aux jambes, aux bras, puis une autour de la tête. Il avait le teint blanc, je n’avais jamais vu ça. Et surtout les yeux grands ouverts", se souvient-il auprès de l’hebdomadaire. Bientôt quatre décennies après cette découverte, l'homme reste celui qui a "trouvé le gosse".