De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’affaire Bettencourt connaît un énième rebondissement. D’après les informations du Parisien, "le juge Gentil qui instruit la mise en examen de Nicolas Sarkozy, pour ‘abus de faiblesse’ serait lié avec l’un des experts. Ce qui pourrait aboutir au dessaisissement du juge bordelais". Selon le quotidien, Sophie Gromb, le professeur et médecin nommé par le juge gentil pour mener l’expertise de l’état de santé de Liliane Bettencourt en 2011, a également été le témoin de mariage du magistrat chargé d’instruire ce dossier en 2007.
Une aubaine pour les avocats de la défense ?
Alors que le Dr Gromb est experte près la Cour de cassation en "médecine légale du vivant", Le Parisien rapporte les propos d’un haut-magistrat selon lequel "dés lors qu’un médecin est inscrit sur la liste des experts, rien n’interdit formellement au juge d’instruction de le désigner, même si c’est un ami. Mais il est alors évident que le juge commet là une faute déontologique, dont les avocats de la défense vont pouvoir tirer parti". Et alors que les différents partis mises en cause pourraient effectivement profiter de ces révélations pour demander l’invalidation de la procédure, Me Herzog, l’avocat de Nicolas Sarkozy, a d’ores et déjà déclaré : "Il appartiendra au procureur de la République de vérifier ces informations. Si elles étaient confirmées, nous envisagerons, avec l’ensemble des confères, des initiatives judiciaires".
Liliane Bettencourt, l'héritière de L'Oréal de 90 ans a été considérée en état de "démence mixte" en septembre 2006. Dès lors, tous les actes réalisés depuis par elle sont susceptibles d'être qualifiés en abus de faiblesse.