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Journal du Dimanche. Il est revenu sur l'audition de son client jeudi soir qui a conduit à sa mise en examen.
Ce dimanche, Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt, s'est exprimé dans leDans l'interview, Thierry Herzog explique : "je m'interroge sur motivations du juge", regrettant la façon dont son client est traité, mettant en exergue par exemple que "le 22 novembre dernier, le procès verbal de l'audition de Nicolas Sarkozy s'est retrouvé en ligne moins de vingt-quatre heures après alors que seuls les juges y avaient accès, pas même moi".
Une tribune contre Sarkozy juste quelques jours avant les perquisitions
Il estime également que les perquisitions qui ont eu lieu chez Nicolas Sarkozy en juillet dernier semblent être des actes politiques puisqu'elles sont arrivées fort a propos juste quelques jours après une tribune publiée par le juge Gentil et 81 autres juges dans Le Monde.
Dans cette tribune, les juges voulaient que la délinquance financière et la corruption soient mieux combattues. "Si l'on rapproche ces faits de la tribune politique qu'a signée le juge Gentil contre Nicolas Sarkozy quatre jours avant la perquisition à son domicile, on peut se poser au minimum la question de l'impartialité de ce magistrat".
"Il usera des voies de recours"
Thierry Herzog revient aussi sur la fin de l'audition de l'ancien président de la République dans le bureau du juge Gentil jeudi dernier, lorsque Nicolas Sarkozy aurait lancé au juge : "Je ne crois pas, non. Ce n'est pas terminé". Paroles que le juge a pris pour des menaces. Pour l'avocat, cela voulait tout simplement dire "que comme tout un chacun, il userait des voies de recours".
Et l'avocat d'insister : "Tout justiciable a le droit de considérer que lorsqu’une décision de justice est injuste, il usera des voies de recours". Thierry Herzog a d'ores-et-déjà décidé de déposer un recours en nullité pour la mise en examen de son client Nicolas Sarkozy.
© AFP