Après des semaines d’insomnie, Caroline Darian avait annoncé qu’elle entrait en clinique plusieurs jours pour “pouvoir dormir”. Elle est de retour devant la cour criminelle du Vaucluse pour “affronter”...
Les familles des victimes devront attendre encore plusieurs jours avant de pouvoir inhumer leurs proches. 43 personnes ont perdu la vie vendredi dans la collision d’un car et d’un camion à Puisseguin en Gironde. Le choc a été tellement fort que les deux véhicules se sont embrasés très peu de temps après. Seules quatre personnes ont réussi à s’en sortir miraculeusement. La plupart des autres ont quant à elles été prises au piège dans les carcasses en feu. Leurs corps ont depuis été sortis des deux véhicules mais leur état est si dégradé qu’il est pour le moment impossible de les identifier, rapporte LCI. En parallèle de l’enquête ouverte pour déterminer les causes de ce tragique accident de la route – le plus meurtrier depuis 1982 – des experts scientifiques ont ainsi été dépêchés sur place pour entamer ce processus d’indentification.
L’identification pourrait prendre "jusqu’à trois semaines"Dès samedi, une trentaine de membres de l’unité de l’IRCGN, l’institut spécialisé dans l’identification des corps des victimes, ont installé "leur matériel sous tente, avec notamment des tables pour procéder aux travaux d'autopsie", a rapporté le colonel Ghislain Réty, commandant du Groupement de gendarmerie de Gironde. Douze d’entre eux ont par ailleurs été affectés auprès des familles des victimes, rapporte Le Figaro. Leur objectif : collecter "des éléments qui permettront d’identifier les corps", comme des radiographies ou même des prothèses, des brosses à dents et brosses à cheveux. "Il s'agit de faire des prélèvements ADN auprès des ascendants et des descendants. et parfois de la parentèle élargie", a confirmé au journal le chef d’escadron Laurent Dourel en charge de la cellule ante mortem. "C’est un travail difficile et délicat. Les familles sont très en attente et posent beaucoup de questions", a-t-il ajouté. Ce travail d’identification devrait ainsi nécessiter plusieurs jours, entre la collecte des données auprès des familles de victimes et la confrontation avec les corps retrouvés. Cela pourrait prendre "jusqu’à trois semaines", a d’ores et déjà annoncé un responsable de l’IRCGN cité par 20 Minutes. "Les circonstances de l'incendie aussi soudain qu'intense laissent à penser que dans certains cas, il n'y aurait pas de corps à remettre", prévient de son côté Le Figaro.
Outre le fait de redonner à chaque corps son identité, ce travail d’identification permettra également de déterminer avec certitude le nombre de victime à déplorer. Pour le moment, le bilan fait état de 43 victimes mais il pourrait s’alourdir. Car si le nombre de passagers du camion est sûr, celui du car demeure incertain. En effet, la seule liste mentionnant le nombre exacte de passagers à bord de ce véhicule se trouvait dedans et a brûlé pendant l’incendie.