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Il ne suffit pas d’avoir chaud pour décréter que nous vivons un épisode caniculaire. Et pour cause : peu après l’importante canicule de 2003, Météo France et l’Institut national de veille sanitaire (InVS) ont élaboré un système d’alerte bien défini. Ce dernier précise en effet les facteurs qui conduisent à la canicule.
Tout d’abord, et comme le révèle le météorologiste Frédéric Decker, il n’existe pas "de définition universelle de la canicule" puisque les seuils sont différents d’un pays à un autre. En France, les seuils de températures sont définis par département, en fonction des normales de saison, et peuvent varier sensiblement d’une région à une autre.
Une période de forte chaleur...
Aussi, une canicule se caractérise généralement par une période excessivement chaude durant laquelle les températures sont supérieures à la normale. Ce terme est notamment employé pour signifier que le phénomène est bien plus important qu’une "vague de chaleur".
…De jour, comme de nuit
Le faible écart entre les températures de la journée et celles de la nuit est également à prendre en compte. "C’est le principal critère permettant d’identifier une canicule", selon le météorologiste qui ajoute : "Quand la température est élevée la nuit, notre organisme a du mal à récupérer et à supporter les fortes températures de la journée".
Une durée minimum
Enfin, pour qu’un épisode soit qualifié de "caniculaire", il faut qu’il dure au minimum trois jours et trois nuits consécutifs.
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