Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Actuellement examiné à l’Assemblée nationale, le budget 2025 du gouvernement de Michel Barnier prévoit 20 milliards de hausse d’impôts. L’occasion pour Odexa d’interroger les Français sur leur appréhension des prélèvements obligatoires et non-obligatoires. Publiée ce jeudi 24 octobre, l’enquête réalisée pour Challenges dévoile que 64% des Français interrogés estiment que l’on paye trop d’impôts et que leur montant est “excessif”.
Si ce sentiment est partagé par la majorité de la population, il varie sensiblement selon la catégorie socioprofessionnelle et l’identité politique. Ainsi, 70% des ouvriers et employés pensent payer trop d’impôts, contre 56% des cadres. Côté politique, 82% des sympathisants du Rassemblement national trouvent la pression fiscale excessive alors qu’ils sont seulement 34% chez ceux de Renaissance.
Des revenus mal redistribués
La question de la redistribution fait également débat. En effet, 47% des Français jugent que le système fiscal et social ne redistribue pas suffisamment les revenus, et particulièrement chez les employés et ouvriers (52%). À l’inverse, 50% des indépendants et chefs d'entreprise jugent cette redistribution trop importante.
Parmi les impôts qui suscitent le plus de mécontentement, les droits de succession arrivent en tête de liste avec 73% de personnes qui considèrent cette taxe comme injustifiée. Elle est suivie de près par la CSG (57%), la TVA (45%) et les taxes sur les produits pétroliers (43%).
En revanche, les sondés sont 85% à approuver l’impôt sur les sociétés, 82% l’impôt sur la fortune immobilière et 78% les taxes sur l’alcool et le tabac. Les Français sont également favorables à 88% aux impôts touchant les plus riches et à une hausse d’impôts sur les grandes entreprises (81%), deux mesures proposées dans le projet de loi de finances actuellement examiné par les députés.