Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Ahmed Konkoba, qui souffre de schizophrénie, a donc été déclaré pénalement responsable. Suivi depuis 2005, il avait cessé de prendre son traitement trois mois plus tôt. Une dizaine de jours avant le drame, sa mère avait tenté de le faire interner, mais le médecin en charge de son suivi psychiatrique n’avait pas jugé cette mesure nécessaire. L’avocat de l’accusé a tenté de démontrer que son client avait agit durant « un vrai délire paranoïaque » et qu’il n’avait pas eu l’intention de tuer, mais la cour a estimé elle qu’Ahmed Konkobo s’est bien redu coupable d’un homicide volontaire, même s’il a été noté une « altération du discernement » de l’accusé. « Quand vous poussez quelqu'un qui est à 1,50 mètre d'un monstre de ferraille qui arrive à 70 km/h, il y a des chances que la personne décède ! » a estimé l’avocat général, déclarant qu’Ahmed Konbobo s’était rendu coupable de « faits odieux par leur brutalité, leur sauvagerie, leur gratuité ».
La peine de 16 ans de réclusion est assortie d’un suivi socio-judiciaire pour une période de 15 ans, avec une obligation de soins, à l’issue de sa peine de prison. La famille de la victime s’est dite satisfaite du verdict, la qualification de « meurtre » ayant été retenue par la Cour d’assises.