
Quatre mois après le verdict du procès des viols de Mazan, l’ancienne maison de Dominique et Gisèle Pelicot laisse une cicatrice dans le cœur des habitants due ce village du Vaucluse.
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Né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio est issu d’une famille d’immigrés italiens aux origines modestes. Benjamin d’une fratrie de cinq enfants, il grandit entre un père employé des chemins de fer et une mère au foyer.
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A 76 ans, Jorge Mario Bergoglio s’apprête en assumer la tâche que Benoît XVI avait fini par trouver trop difficile à gérer. Le pape François devra donc montrer des épaules solides pour supporter le poids de la charge pontificale. Il n’a pas pourtant pas une santé de fer : depuis l’âge de 20 ans, il ne vit plus qu’avec un poumon.
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En 2005, Jorge Mario Bergoglio est apparu comme le challenger principal de Joseph Ratzinger. Assez populaire parmi les cardinaux électeurs, Jorge Mario Bergoglio avaient, selon les rumeurs, recueilli suffisamment de voies pour empêcher le futur Benoît XVI d’être élu. Mais Jorge Mario Bergoglio avait alors déclaré ne pas souhaiter enfiler les habits du pape et avait demandé aux cardinaux d’arrêter de voter pour lui.
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Le pape François adore l’opéra mais est aussi et surtout un grand fan de football. Supporter du club San Lorenzo de Buenos Aires, lui-même fondé par un prêtre, il a d’ailleurs félicité dès son élection par les membres du club, qui lui ont adressé un mot d’encouragement via le compte Twitter du club.
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Avant d’envisager la prêtrise, Jorge Mario Bergoglio a étudié la chimie et est diplômé de l’Université de Buenos Aires. C’est à l’âge de 17 ans qu’il rejoint la Compagnie de Jésus, un établissement jésuite où il devient séminariste. Il y étudie également la philosophie, et enseignera cette matière dans un lycée, ainsi que la psychologie, durant plusieurs années.
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Jorge Mario Bergoglio termine ses études théologiques en en 1967 et est ordonné prêtre le 13 décembre 1969. A 36 ans, il est élu provincial des jésuites argentins (c’est-à-dire responsable au niveau national). Il obtient son doctorat de Théologie à la fin des années 80. En 1992, Jean Paul II le nomme évêque auxiliaire de Buenos Aires. Il devient cardinal en 2001.
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Aussitôt rebaptisé le « pape des pauvres » ou le « pape du peuple », François apparait comme un homme simple, proche des gens. Très à l’écoute, et homme de terrain avant tout, il a fait de la pauvreté son combat, déclarant que « la pauvreté est une violation des droits de l'homme » et mène depuis des années de nombreuses actions dans les bidonvilles de Buenos Aires. Jorge Mario Bergoglio mène lui-même une vie très simple, que certains qualifient même d’austère. A Buenos Aires, il préfère le confort rudimentaire d’un petit appartement modeste au luxe de la somptueuse résidence des archevêques. Il préfère également utiliser les transports en commun plutôt que se déplacer dans une voiture avec chauffeur. Toujours au service des autres, ses journées sont bien remplies, puisqu’il a l’habitude de se lever à 4h30 tous les matins et de ne terminer sa journée qu’à 21 heures.
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S’il n’aime pas s’exprimer dans la presse et préfère fuir les journalistes, orge Mario Bergoglio est néanmoins un homme très engagé, qui n’hésite pas contester ouvertement la politique de son pays. Opposant farouche de l’ancien président, Nestor Kirchner, en 2009 il avait accusé sa femme, qui a pris sa suite à la tête du pays, de creuser les inégalités sociales. Il ne prend pas de gants non plus quand il dénonce la corruption de la classe politique argentine et la crise des valeurs de la société.
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Si le pape François apparait comme un souverain pontife modéré, et moins conservateur que son prédécesseur Benoît XVI, ses positions sur certaines questions restent néanmoins très tranchées, en particulier sur le sujet du mariage gay. Légalisé en 2010 par la présidente de l’Argentine, Cristina Kirchner, Jorge Mario Bergoglio avait alors qualifié le mariage homosexuel de « démon infiltré dans les âmes ».
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Autre point noir à ce portrait jusqu’ici plutôt sympathique, le rôle de Jorge Mario Bergoglio durant la dictature. En 1976, Isabel Peron est renversée par un coup d’Etat. Jusqu’en 1983, l’Argentine vivra sous le coup de la junte militaire, et comptera des dizaines de milliers de disparus, de fusillés, de torturés... Accusé d’avoir fermé les yeux sur ces actions, il est même soupçonné d’avoir dénoncé et livré deux missionnaires au pouvoir militaire.