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C’est, pourraient argumenter certains, le moment le plus important de toute la carrière. A l’issue d’un parcours professionnel (presque) aussi long qu’une vie, les travailleuses et les travailleurs peuvent enfin liquider les droits acquis à force de travail et partir à la retraite. Seulement, voilà ! Derrière cet horizon auquel aspire de nombreux actifs, il y a une réalité administrative parfois complexe, qui repose sur un panel de démarches parfois difficiles à entreprendre. La moindre erreur - lesquelles s’avèrent somme toute assez courantes, ainsi que Planet l’expliquait récemment, - peuvent coûter particulièrement cher. En cause ? Une méconnaissance des droits, pourrait-on penser à la lecture du récent dossier proposé par nos équipes.
Bien souvent, l’erreur concerne le nombre de trimestres réellement cotisés, dont le montant permet ensuite de déterminer si l’assuré a droit (ou non) au taux plein. Dans les faits, rappelons-le, le nombre de trimestre qu’il est nécessaire d’afficher varie d’une génération à l’autre et peut également différer en fonction de la réalité de la carrière.
Départ à la retraite : peut-on corriger une erreur en amont ?
Fort heureusement, rappelle Ouest-France, il est possible de corriger son relevé de carrière, le document sur lequel figure l’ensemble des informations utiles au bon départ à la retraite, avant la liquidation des droits. Pour apporter une telle correction, il est nécessaire de se connecter à son espace personnel depuis le site de l’Assurance retraite et de se munir de l’intégralité des bulletins de salaires correspondant aux périodes cotisées mais non recensées.
Départ à la retraite : comment cela se passe-t-il en cas d’erreur ?
En cas d’erreur sur le relevé de carrière, il est important d’alerter l’Assurance retraite avant d’engager d’autres démarches relatives à la cessation d’activité. Cela passe par l’envoi des bulletins de salaire à la caisse de retraite concernée, directement en ligne ou par courrier pour celles et ceux qui pourraient trouver l’opération plus simple par voie postale. Il est aussi possible de se rendre sur place, à condition d’avoir convenu d’un rendez-vous en amont, depuis le site officiel de l’organisme ou par téléphone au 39 60.
Bien souvent, les retraités en devenir ne sont pas en possession des documents exigés. Dans ce cas de figure bien précis, il est toutefois possible de fournir une alternative. Dans les colonnes de Ouest-France, l’Assurance retraite en liste quelques-unes des plus importantes : un certificat de travail, par exemple, ou même les coordonnées de l’entreprise. Avec de telles données, l’organisme peut entamer les recherches.
Une fois tout ceci fait, il ne reste plus qu’à attendre la régularisation, qu’il est possible de suivre via mail ou par téléphone.
Peut-on re-déclarer des trimestres oubliés… Après avoir liquidé ses droits ?
Il arrive parfois, par faute d’attention, de laisser passer une erreur et de liquider ses droits comme si la situation ne présentait aucun défaut. Fort heureusement, il demeure possible, après avoir réalisé le problème de déposer une demande de révision de retraite. La demande, qui doit être expédiée à la caisse de retraite concernée par courrier, est supposée comprendre un certain nombre d’éléments spécifiques, rappelle le site spécialisé Tout sur mes Finances. Pensez bien à mentionner :
- Votre nom, votre prénom, votre adresse ;
- Votre numéro de Sécurité sociale ;
- Votre numéro de retraité, lequel se retrouve sur votre titre de pension ;
- L’objet précis de votre demande ;
- L’intégralité des documents utiles au bon traitement de celle-ci (livret de famille, fiches de paie, etc).
En l’absence de réponse, sous deux mois, de la part de la caisse de retraite et après avoir préalablement contacté la Commission de recours amiable, il est possible de faire appel au Médiateur de l’Assurance retraite. Après quoi, il faudra s’en remettre au Tribunal des affaires sociales.