La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Initialement prévue ce mardi 9 août, la hausse de 4 % des retraites de base entrera finalement en vigueur en septembre, avec effet rétroactif. Ainsi pour une pension de 1 200 euros, l'augmentation sera de 45 euros par mois. Une aide précieuse pour les retraités qui souffrent aussi de l'inflation. En revanche, pour les retraites complémentaires des anciens salariés du privé, rien n'a encore été décidé, rapporte La Dépêche du Midi.
Ces pensions sont revalorisées chaque année au 1er novembre, conformément à l'accord national interprofessionnel. Et le montant de cette augmentation est généralement fixé par les partenaires sociaux réunis au sein de l'Agirc-Arrco. Cette année, ils doivent se réunir le 6 octobre. Mais, dans un contexte inflationniste inédit, certains auraient aimé que cette augmentation intervienne plus tôt.
Revalorisation des retraites complémentaires : l'incertitude
Le montant de la revalorisation des pensions complémentaires de l'Agirc-Arrco sera fixé pour moitié par les syndicats (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO) et l'autre moitié par le patronat (Medef, CGPME et U2P). "On est obligé de tenir compte de l'augmentation de 4 % du régime de base. Si on peut faire mieux, on fera mieux. Il faut qu'on lâche un peu la bride", a expliqué à nos confrères Pascale Coton, vice-présidente de la CFTC.
Force ouvrière estime de son côté que l'Agirc-Arrco avait les moyens d'augmenter les pensions dès cet été. Mais il n'en sera rien. D'autres ont donc suggéré de rendre cette revalorisation rétroactive. Mais cette mesure ne devrait pas être retenue non plus. "Il faudrait faire un avenant, il faudrait renégocier. Il y a eu un refus des organisations patronales", a précisé le secrétaire général adjoint de la CFDT retraités au quotidien régional.
Agirc-Arrco : une réserve de 65 milliards d'euros
Effectivement, la fixation des pensions de l'Agirc-Arrco répond à des règles bien précises. Elles doivent être indexées sur l'inflation, dont le taux a atteint 6,1 % en juillet. Cependant, elles ne doivent pas dépasser le montant du salaire moyen par tête en France et ce dernier progresse bien moins vite que les prix à la consommation.
Selon plusieurs médias spécialisés, une hausse des retraites complémentaires d'environ 2,9 % "seulement" serait envisagée. Or, l'Agirc-Arrco disposerait d'une réserve estimée à 65 milliards d'euros qui permettrait de régler les pensions des Français sans percevoir de cotisations pendant six mois. Mais elle ne semble pas encore prête à la dilapider.