Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
C’était l’un des grands engagements de la fin du précédent quinquennat. Bien sûr, le dispositif de soutien aux retraites agricoles n’a pas eu droit à la même couverture médiatique que d’autres mesures de pouvoir d’achats plus discutées : le bouclier tarifaire, pavois longtemps brandi par Jean Castex, et la remise de 15 centimes par litre de carburant acheté ont été nettement plus évoquées dans la presse. Pourtant, de nombreux exploitants agricoles attendaient avec hâte le relèvement de leur pension minimum de retraite, qui devait atteindre 85% du Smic en décembre 2021. La promesse a-t-elle été tenue ? Pas tout à fait.
Du moins… pas pour tout le monde.
L’intégralité des exploitants agricoles qui ont aussi été élus n’ont pas vu leur pension de retraite être revalorisée, informe Capital sur son site. Dans les faits, il est difficile de chiffrer avec précision le nombre d’agriculteurs concernés mais ils sont assez nombreux pour que l’Association des Maires de France (AMF) ne se saisisse de la question… dès février 2022. Le problème, explique le mensuel, provient de la façon dont le texte a pu être rédigé : tout individu continuant à cotiser, comme cela peut être le cas des édiles de France, ne saurait voir sa pension revalorisée.
Retraites des exploitants agricoles : à quoi faut-il s’attendre ?
Ceci étant dit, les caisses de retraites ont bel et bien identifié le problème : d’après Capital, les conditions d’attribution du minimum de pension des élus devraient être aménagées, pour “ne pas décourager l’exercice d’un mandat local à la retraite”. Il faudra donc se montrer patient, mais la revalorisation - avec effet rétroactif ! - arrivera à terme.