Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Lors de votre départ à la retraite, une pension de retraite de base vous revient, ainsi qu’une retraite complémentaire. Mais qu’est-ce que la retraite “surcomplémentaire” ? Parfois appelée “retraite supplémentaire”, elle peut s’ajouter à vos autres pensions, mais ne possède aucun critère d’obligation. La retraite supplémentaire est ainsi facultative puisqu’elle ne dépend pas d’organismes ou de syndicats, à la différence de la retraite de base ou de la retraite complémentaire. Explications.
Retraite : la pension “surcomplémentaire”, mode d’emploi
De façon générale, la retraite “surcomplémentaire” fonctionne sur le principe de la capitalisation. Pour en bénéficier, vous devez accumuler des cotisations sur un produit financier, qui vous permettront, au moment venu, de recevoir un capital ou bien une rente viagère. Il est, dès lors, nécessaire de souscrire cette retraite surcomplémentaire auprès d’un établissement bancaire, d’une société d’assurance ou de prévoyance. Si vous êtes indépendant ou dirigeant d'entreprise et que vous ne cotisez pas suffisamment au régime général de la Sécurité sociale, elle s’impose comme une solution idéale pour vous.
La retraite surcomplémentaire vous permet de préparer plus sereinement votre retraite : vous effectuez librement les versements qui vont créer cette retraite, disponible à la fin de votre carrière professionnelle. Concernant la déclaration de cette retraite surcomplémentaire, la mise en place du prélèvement à la source a entraîné la création de rubriques spécifiques dans la déclaration d’imposition. Si vous êtes domicilié en France, la retenue à la source sera prélevée par l’organisme payeur.
Retraite : une “surcomplémentaire” individuelle ou d’entreprise ?
Il existe une retraite surcomplémentaire individuelle ou d’entreprise. Pour une souscription individuelle, elle peut s’ajouter sans problème à la retraite obligatoire. C’est une stratégie mise en place pour permettre à une épargne de fructifier dans l’optique de la retraite. Il est possible de la créer sous forme de Plan Epargne Retraite (PER), d’une assurance accident de la vie ou encore d’un plan d’épargne en actions (PEA).
Quelques entreprises peuvent ainsi vous proposer un système de retraite surcomplémentaire. Cette procédure est élaborée dans le but de fidéliser et de motiver les équipes. De plus, les sommes versées par l’entreprise auprès de la caisse de retraite sont déductibles de montant imposable. C’est donc une solution qui avantage, à la fois, l’employeur et l’employé.
Retraite : comment calculer la pension “surcomplémentaire” ?
Après avoir constitué une retraite “surcomplémentaire”, la rente viagère s’impose généralement comme la voie de sortie la plus efficace pour réaliser un complément de revenus. Pour calculer son montant, plusieurs critères sont pris en compte comme le montant total de l’épargne accumulée sur le produit, votre âge au moment de la liquidation ou encore votre espérance de vie estimée sur la base des tables de mortalité établies par l’INSEE. C’est à partir de ces données que la rente viagère peut être estimée.
Ainsi, lorsque votre activité professionnelle prend fin, cette rente peut être versée tous les mois, tous les trimestres ou tous les ans, jusqu’à votre décès. Si vous vivez plus longtemps que l’espérance de vie calculée, l’organisme auprès duquel vous avez souscrit votre retraite “surcomplémentaire” sera alors chargé de financer les prochains versements.