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Difficile de savoir combien l’on touchera au moment de la retraite sans prendre le temps de faire quelques calculs. Le montant auquel tout un chacun peut prétendre varie d’ailleurs considérablement selon certains critères, comme le rappelait récemment Planet. L’âge de départ est l’un de ceux parmi les plus connus et les mieux identifiés des Françaises et des Français, mais il est loin d’être le seul. Il faut aussi parler du salaire annuel moyen (SAM), sur lequel s’appuiera le calcul de l’administration pour identifier la réalité de la pension qui sera versée, mais aussi le nombre de trimestres qu’affiche le futur assuré au moment de sa liquidation de droits. Celui-ci devrait être automatiquement relevé après la réforme des retraites qu’ambitionne de réaliser Emmanuel Macron…
Très précisément, comme a pu le préciser l’administration française sur le site du service public, la formule de calcul retenue est la suivante : “Revenu annuel moyen x Taux de la pension x (Durée d’assurance du salarié au régime général limitée à la durée d’assurance maximum selon l’année de naissance / Durée d’assurance pour obtenir une pension à taux plein)”. Pour rappel, la durée d’assurance pour obtenir une pension à taux plein correspond au nombre de trimestres cotisés ou assimilés et varie d’une génération à une autre. Pour un individu né en 1960, en droit donc d’exiger la liquidation de ses droits en 2022, ce nombre est fixé à 167 trimestres.
Dès lors, quel sort attend celui ou celle qui n’en a obtenu que 135 ?
Quelle pension de retraite quand on a cotisé “que” 135 trimestres ?
Malheureusement pour les travailleuses et les travailleurs qui n’ont pas obtenu leur 167 trimestres, il faudra composer avec une minoration de leur pension. Si toutefois ces derniers décident de partir en l’état plutôt que de continuer à travailler, bien sûr.
Chaque trimestre manquant entraîne, de facto, une minoration de 1,25% de la pension totale. Pour 135 trimestres, cela représente donc une différence de 32 trimestres… Laquelle devrait théoriquement se traduire par un manque à gagner de 40%. Fort heureusement, un malus ne peut excéder le quart du montant de la pension, du fait des différents mécanismes de protection des Françaises et des Français. De plus, quand la pension est trop faible, il est possible de demander l’ASPA, à compter de 65 ans.