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Alors que le texte de la réforme des retraites est attendu dans l’Hémicycle le 6 février, ce sont près de 20 000 amendements qui ont été déposés contre ce projet de loi controversé. Si la mobilisation ne faiblit pas dans les rues, le gouvernement semble déterminé à faire voter cette réforme coûte que coûte. Face à des Français qui pointent du doigt des décisions injustes, certaines professions sont toutefois préservées par la réforme. Quelques-unes vont même être avantagées par les choix de l’exécutif. Découvrez si vous en faites partie.
Retraite : une réforme qui mise sur la disparition des régimes spéciaux
La réforme des retraites proposée par le gouvernement affecte de nombreux secteurs en reculant l’âge légal de départ à la retraite et en allongeant la durée de cotisation. Certains métiers affiliés aux régimes spéciaux, tels que la RATP ou les clercs de notaires, vont ainsi être pleinement concernés par cette réforme des retraites. La suppression des régimes spéciaux vient donc bousculer le quotidien d’une quarantaine de régimes.
Au cœur de ces systèmes, ce sont près d’un demi-million de cotisants pour plus d’un million de bénéficiaires qui vont voir disparaître des avantages acquis de longue date. Grâce à “la clause du grand-père”, seuls les nouveaux embauchés, recrutés à compter du 1er septembre 2023 dans les régimes spéciaux concernés, seront affiliés au régime général pour la retraite. Pour les salariés actuels, un décalage progressif de deux ans de l’âge légal, ainsi que l’accélération de la réforme Touraine seront mis en application.
Retraite : des régimes spéciaux conservés par la réforme
Afin d’établir ce choix et de préserver certains régimes spéciaux, le gouvernement a longuement réfléchi à cette possibilité. Comme le rappelle Libération, le dossier de presse évoque des âges dérogatoires “qui ne sont plus adaptés à la réalité de ces métiers”, ainsi qu’un “contexte de mobilité accrue dans les parcours professionnels et de coexistence de métiers comparables”. En clair, l’exécutif justifie cette suppression des régimes spéciaux par une volonté de justice entre tous les assurés.
Ainsi, ce sont les conditions de travail qui sont évoquées pour les régimes spéciaux supprimés et la pénibilité accrue de certains d’entre eux. En parallèle, le financement de ces régimes est jugé “coûteux”, ce qui demeure vivement contesté par l’opposition. Pour l’heure, a contrario, les régimes des marins-pêcheurs, de la Comédie-Française ou encore de l’Opéra de Paris sont conservés par le gouvernement en raison de “conditions de travail difficiles qui usent les corps”.
Retraite : des professions avantagées par la réforme ?
Outre les régimes spéciaux conservés, certaines professions risquent d’être avantagées par la réforme des retraites. Le gouvernement se montre ainsi ouvert aux propositions de parlementaires souhaitant une augmentation des pensions pour les professions libérales.
Lors d’une audition à l’Assemblée par la Délégation aux droits des femmes, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, s’est exprimé en faveur de cette possibilité. Selon ses propos, comme le rapporte Les Echos, “les professions libérales ne bénéficient pas de la majoration de 10% dont bénéficient les autres assurés à partir du troisième enfant”. L’exécutif aurait donc en tête d’augmenter les pensions pour cette catégorie professionnelle après la mise en application de la réforme des retraites.