De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans le cas où vous travaillez de manière régulière dans l’entreprise de votre conjoint, vous bénéficiez de droits spécifiques. En effet, il vous est indispensable de choisir un statut spécifique entre salarié, associé, ou bien collaborateur. Dans ce contexte, mieux vaut connaître avec précision les possibilités qui s’offrent à vous et surtout les règles dont vous dépendez. Explications.
Retraite : un statut particulier pour les conjoints de chefs d’entreprise
Votre statut de conjoint de chef d’entreprise vous offre des droits particuliers. Ainsi, comme le précise Marilyn Vilardebo, fondatrice et présidente d’Origami & Co, interrogée par nos confrères de Merci pour l’info, “le statut de salarié est évidemment celui qui est le plus protecteur pour le conjoint”. Elle estime qu’il lui permet “d’avoir un salaire et les mêmes droits en matière de retraite que n’importe quel salarié.” Dans un même temps, elle convient que ce statut demeure le plus coûteux pour l’entreprise. Il s’agit donc de celui qu’il faut privilégier lorsque votre conjoint dégage suffisamment de bénéfices pour vous rémunérer.
Retraite : quid du statut de conjoint collaborateur ?
Dans la perspective du statut d’associé, celui-ci n’est envisageable que dans les sociétés et laisse entendre que le conjoint ou partenaire de Pacs du chef d’entreprise détient des parts sociales. Il est également possible d’opter pour le statut de conjoint collaborateur. Celui-ci vous permet de constituer une retraite personnelle. Il vous reste, dès lors, le choix de cotiser sur la base d’un revenu fictif égal au tiers ou à la moitié du plafond annuel de la Sécurité sociale ou bien de cotiser sur la base du revenu de votre conjoint chef d’entrepriseà hauteur du tiers ou de la moitié de son montant.