De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans les années 80, ce sont des milliers de jeunes qui ont utilisé ce que l’on appelle des contrats aidés afin de se lancer dans le monde du travail. Proposés comme des accélérateurs pour appréhender la vie professionnelle, ils ont accompagné des centaines de personnes et leur ont offert la possibilité de faire leurs preuves. Toutefois, ces dispositifs possédaient certaines limites, notamment celles de ne pas être pris en compte dans le calcul des droits à la retraite. La réforme récemment votée va venir réparer cette injustice, comme nous vous l’expliquons dans notre diaporama.
Retraite : des contrats sans droits à la retraite
Plus d’un million de jeunes ont signé ces contrats à l’entrée de leur vie professionnelle sans savoir qu’aucune prise en compte ne serait effective pour leur retraite. Les durées proposées n’ont ainsi pas ouvert aux plus jeunes de commencer à cumuler des trimestres pour la retraite. Une injustice et une source de difficultés pour cette génération, désormais soumise aux démarches d’un prochain départ à la retraite. Pour bon nombre d’entre eux, ces futurs retraités imaginaient, dès lors, que ces périodes leur permettraient de démarrer leur cotisation, sans savoir que ce ne serait pas le cas.
Retraite : la bonne nouvelle de la réforme
Face à cette situation complexe et à des alertes du collectif “TUC les oubliés”, une mission flash parlementaire a été organisée afin de réfléchir à la meilleure façon d’intégrer ces périodes d’activité dans le calcul de la retraite. C’est finalement la réforme des retraites qui a permis de trancher en faveur d’une prise en compte de ces périodes travaillées pour obtenir des trimestres de retraite. Il est ainsi prévu que 50 jours de stages de formation professionnelle donnent le droit à la validation d’un trimestre. Découvrez, dans notre diaporama, les cinq contrats qui vous ouvrent désormais des droits.