De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Si les retraités connaissent, la plupart du temps, le risque de subir une décote sur le montant de leur retraite, il est moins fréquent de s’attarder sur la surcote. Pourtant, elle représente une majoration avantageuse, qui a le pouvoir d’augmenter, parfois de façon conséquente, votre pension de retraite. Plusieurs conditions essentielles doivent toutefois être remplies afin de pouvoir en bénéficier. Découvrez les trois points indispensables pour pouvoir obtenir une surcote.
Retraite : quelles conditions pour la surcote ?
Par définition, la surcote vous permet de toucher une pension de retraite plus élevée. En travaillant après l’âge de 62 ans et en allant au-delà du nombre de trimestres nécessaires, vous pourrez obtenir une retraite au taux maximum, également nommée retraite à taux plein. Trois conditions sont à remplir pour profiter de cette surcote : vous devez avoir plus de 62 ans, posséder le nombre de trimestres adéquats pour une retraite au taux maximum, mais aussi poursuivre votre activité professionnelle. Tous les trimestres civils complets cotisés au-delà de vos 62 ans vous donneront la possibilité d’augmenter le montant de votre retraite.
Retraite : connaître le taux de majoration de la surcote
Si ces trois conditions précises sont remplies, vous pouvez bénéficier d’une pension de retraite plus élevée et ainsi faire jouer la surcote. En continuant à travailler, ce sont également des points supplémentaires qui sont acquis pour votre retraite Agirc-Arrco ou Ircantec. Chaque trimestre de surcote réalisé à compter du 1er janvier 2009 augmente ainsi votre retraite de 1,25%. D’autres bases sont prévues pour les trimestres effectués entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2008 : par exemple, vous atteignez aussi les 1,25% pour chaque trimestre travaillé à partir de vos 65 ans.