De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Par définition, le travailleur indépendant cotise à la caisse Urssaf de sa région. Dès l’immatriculation de son entreprise, il est aussitôt affilié au régime de la Sécurité sociale. Les travailleurs indépendants ont ainsi l’obligation de verser des cotisations, qu’elles soient mensuelles ou trimestrielles, mais peuvent également souscrire une assurance volontaire. Voici les différentes caisses existantes pour les indépendants.
Retraite des indépendants : comment fonctionne-t-elle ?
Les travailleurs indépendants peuvent bénéficier de prestations servies par le Régime général comme l’Assurance maladie, l’Assurance maternité, les Allocations familiales, ainsi que le régime de base et complémentaire pour la retraite, l’invalidité et le décès. Pour les régions de retraite et de prévoyance, les professions libérales sont, dès lors, rattachées à l’une des dix caisses professionnelles en fonction de leur activité. Dans le cas de la maladie, de la maternité, des allocations familiales et des contributions sociales, ils continuent toutefois à relever de l’Urssaf.
Retraite des indépendants : quelles sont les caisses existantes ?
Les professions libérales cotisent à la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) pour leur retraite de base. Dans le cadre de leur retraite complémentaire, ce sont d’autres organismes, qui prennent le relais, hormis dans le cas de la CIPAV, où les cotisations s’effectuent auprès de l’Urssaf. Parmi les neufs autres caisses professionnelles, on trouve la CAVEC, destinée aux experts-comptables et aux commissaires aux comptes, la CAVAMAC, pour les médecins, la CARCDSF pour les chirurgiens-dentistes et les sages-femmes, mais aussi la CAVP pour les pharmaciens. Les infirmiers et professions médicales associées cotisent, pour leur part, à la CARPIMKO alors que la CARPV s’occupe des vétérinaires, la CPRN des notaires et la CAVOM des officiers ministériels.