De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Entre décote et proratisation, le lexique de la retraite peut laisser perplexe et prêter à confusion si l’on ne s’intéresse pas à sa signification précise. Pour mieux comprendre des termes spécifiques, utiles pour mener à bien vos dossiers, voici quelques précisions sur la proratisation et son usage.
Retraite : qu’est-ce que la proratisation ?
Dans le calcul de la retraite de base, la proratisation est le taux de réduction qui s’applique au montant de la pension de retraite dans le cas où l’assuré n’a pas validé un nombre de trimestres suffisant. Elle sert à réaliser un prorata entre le nombre de trimestres validés par le futur retraité et le nombre de trimestres requis dans le régime de base. Il est fréquent de la confondre avec la décote, qui, elle, diminue le taux de liquidation de la retraite avant l’âge requis du taux plein. Pour la décote, c’est un coefficient de minoration de 1,25% par trimestre, qui s’abat sur ce taux de liquidation.
Retraite : comment différencier la proratisation de la décote ?
La proratisation et la décote n’ont pas la même utilité. La proratisation est, avant tout, consacrée au nombre de trimestres manquants alors que la décote fonctionne en corrélation avec la durée d’assurance et l’âge du taux plein. Il est néanmoins possible de subir, à la fois, les effets de la proratisation et de la décote. S’il vous manque des trimestres ou si vous n’avez pas atteint l’âge du taux plein, vous pourrez connaître le coefficient de proratisation et la décote. Il faut donc être vigilant à la limite de 20 trimestres manquants fixée dans tous les régimes.