De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Déjà impacté par la crise du Covid-19, le travail des saisonniers va également être touché par la réforme des retraites et notamment la cotisation des trimestres. En effet, le secteur possède ses spécificités et, dans la longue liste des contrats acquis par les travailleurs, il est parfois difficile de savoir si l’obtention des trimestres a bel et bien été réalisée. Dans ce contexte, il n’est pas rare de voir de nombreux saisonniers courir après les trimestres manquants lorsque sonne l’heure de la retraite. Découvrez les démarches à réaliser si vous êtes travailleur saisonnier.
Retraite : un calcul identique aux autres salariés
Comme le révèlent nos confrères d’Ouest France lors d’un entretien avec Claude Wagner, de l’Union confédérale des retraités du syndicat CFDT, “pour les saisonniers, la course aux trimestres [ainsi que] le montant de la pension [sont un problème]”. En tant que travailleur saisonnier, vous êtes ainsi soumis aux mêmes règles que l’ensemble des salariés pour la retraite. Pour cumuler un trimestre, il est donc nécessaire de percevoir l’équivalent de 150 heures de Smic. Un temps de travail équivaut à un peu plus de quatre semaines, si toutefois vous travaillez 35 heures par semaine.
Retraite : quel impact sur le montant de la pension ?
Il est donc indispensable d’être vigilant dans le cas où l’on vous propose de travailler à temps partiel puisqu’il vous faudra exercer votre activité plus d’un mois au Smic pour valider un trimestre. Le montant de votre future pension de retraite, calculé d’après le revenu annuel moyen des 25 années les plus avantageuses de votre carrière, aura donc un impact important. Comme le précise Claude Wagner, “une année avec quatre mois de travail au Smic, c’est quatre trimestres de cotisations, mais cela ne fait pas une bonne année”.