De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dès février, la réforme des retraites devrait être examinée au Parlement. La version définitive présentée par l’exécutif a été divulguée par la Première ministre Elisabeth Borne le 10 janvier dernier, et suscite des réactions très hostiles de la part de l’opposition. Elle est d’ailleurs la cause de la grève qui se tiendra ce jeudi 19 janvier, mobilisation interprofessionnelle et de grande envergure, qui paralysera une bonne partie des transports publics, du secteur de l’éducation ou encore de l’aviation.
Réforme des retraites : les spécificités de la fonction publique
Tout comme pour les salariés du secteur privé, l’âge légal de départ à la retraite se trouve reculé de 62 à 64 ans pour les fonctionnaires. Ceux parmi eux exerçant des métiers dits "pénibles" seront souscrits au même tarif de recul de 2 ans par rapport à leur âge de départ actuel, comme le rapporte L’Union. Une des grandes nouveautés de cette réforme pour les salariés de la fonction publique sera le retour d’un système de retraite progressive, système qui avait été aboli il y a 10 ans de cela.
Ce système suivra le même fonctionnement que celui déjà en place pour les salariés et les indépendants. Concrètement, cela signifie que les fonctionnaires pourront passer en temps partiel deux ans avant leur âge légal de départ, soit à 62 ans après l’entrée en vigueur de la réforme. Enfin, la réforme des retraites Macron mettra en place la portabilité des droits liés aux métiers pénibles : même si la personne change de carrière, les droits acquis lors de son temps de travail à un poste dit pénible seront définitivement acquis.