Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Dans les rues de France, la mobilisation sociale continue avec de nouvelles journées de manifestations prévues, notamment le 6 avril prochain. Pour trouver une issue à cette crise majeure, la Première ministre, Elisabeth Borne, et son gouvernement ont tendu la main aux syndicats en leur proposant un échange le mercredi 5 avril à Matignon. Tandis que chacun campe, pour l’heure, sur ses positions de départ, comment pourraient s’engager les discussions entre syndicats et exécutif ? Sur quels points le gouvernement semble-t-il prêt à négocier, d’après les premières informations ?
Réforme des retraites : un combat entre syndicats et exécutif
Depuis les annonces faites par Elisabeth Borne en janvier, l’opposition est massive entre les syndicats et l’exécutif. Chacun souhaite ainsi faire entendre sa voix et ne parvient pas à trouver un accord avec le camp opposé pour créer une sortie de crise adaptée. De leur côté, les Français ne faiblissent pas en suivant le rythme de journées de mobilisation soutenues, réclamant désormais le retrait de la réforme. Le mercredi 5 avril, Elisabeth Borne va donc rencontrer les syndicats à Matignon afin d’échanger sur plusieurs points particuliers et chercher un terrain d’entente sur lequel reconstruire une relation apaisée.
Réforme des retraites : un Conseil constitutionnel très attendu
À l’heure actuelle, les Français et les syndicats attendent la décision du Conseil constitutionnel, qui doit intervenir le 14 avril. La censure partielle ou totale du texte pourrait alors être décrétée, ce qui obligerait le gouvernement à revoir sa copie. Avant cette échéance, la Première ministre, Elisabeth Borne, a donc tout intérêt à renouer le dialogue avec les syndicats pour pouvoir continuer à avancer sur la question des retraites et clore ce chapitre houleux. Découvrez, dans notre diaporama, quels sont les points sur lesquels le gouvernement est prêt à négocier.