De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis janvier,la réforme des retraites est sur toutes les lèvres et dans tous les esprits . De débats interminables en prises de position, la question a finalement trouvé une conclusion ce jeudi 16 mars avec l’usage de l’article 49.3 par le gouvernement d’Elisabeth Borne . Alors que l’exécutif avait affirmé que l’utilisation de l’article 49.3 n’était pas à l’ordre de jour et que tout serait fait pour aller au vote,Emmanuel Macron a préféré ne pas prendre de risque à l’Assemblée nationale et recourir à un passage en force . Quels échanges internes décisifs ont mené à cette décision controversée ?
Réforme des retraites : un échange décisif pour déclencher le 49.3
Les Français attendaient la semaine du vote avec impatience etespéraient encore voir le gouvernement reculer face au texte de la réforme des retraites . Pourtant, même si certains syndicats et membres de l’opposition craignaient cette possibilité,la surprise a été grande au moment de la prise de parole d’Elisabeth Borne . La Première ministre n’a ainsiaccordé aucune chance aux députés , malgré l’appui donné par le Sénat quelques jours plus tôt. D’après les informations recueillies par nos confrères de BFMTV , c’estune conversation entre Eric Ciotti, le président des Républicains, et un proche du président de la République , qui aurait fait vaciller Emmanuel Macron.
Réforme des retraites : une majorité de votes LR en cause ?
Le président des Républicains, Eric Ciotti, aurait contacté, jeudi dernier, un proche d’Emmanuel Macron , afin de l’informer sur les intentions de vote des membres de son parti . En effet, d’après les calculs élaborés par Eric Ciotti, “ il y aurait [eu] 30 votes des LR pour la réforme des retraites, 25 votes contre et 6 abstentions ”, comme le rapporte BFMTV.Aller au vote aurait donc représenté une solution trop risquée pour l’exécutif , qui comptait sur l’adoption de cette réforme des retraites depuis déjà plusieurs semaines . Ainsi, une quarantaine de voix “pour” était attendue pour avoir la certitude de voter la réforme sans encombre .