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Savez-vous combien vous toucherez après votre départ à la retraite ? Le montant de la pension à laquelle vous aurez droit dépend de plusieurs facteurs et est susceptible de varier considérablement, en fonction notamment du nombre de trimestres que vous pourrez afficher au moment de la liquidation de vos droits. C’est loin d’être le seul élément dont il faut tenir compte, cependant ! L’âge, ainsi que l’année de naissance et le salaire annuel moyen (SAM), jouent aussi un rôle prépondérant dans le calcul de la somme qui sera versée chaque mois.
Dans les faits, ainsi que le souligne l’administration française sur le site du service public, la formule de calcul du montant de la pension de retraite est relativement simple… au moins pour le régime général. Elle nécessite simplement la connaissance de certaines valeurs, que voici :
- Le revenu annuel moyen
- Le taux de la pension
- La durée d’assurance du salarié au régime général, limitée à la durée maximum selon l’année de naissance
- La durée d’assurance nécessaire pour obtenir une pension à taux plein
Ces valeurs identifiées, voici la formule, telle que décrite sur le site du service public : “Revenu annuel moyen x Taux de la pension x (Durée d’assurance du salarié au régime général limitée à la durée d’assurance maximum selon l’année de naissance / Durée d’assurance pour obtenir une pension à taux plein)”.
Il importe également de souligner le fait que les générations susceptibles de partir à la retraite en 2022 sont celles nées au début des années 1960 et qu’il leur faut donc afficher au moins 167 trimestres pour bénéficier du taux plein, sans avoir à attendre 67 ans. Mais à quelle situation faut-il s’attendre quand on a pas pu cotiser assez ?
Vous avez cotisé moins de 100 trimestres ? Voici à quoi pourrait ressembler votre pension de retraite
Certains travailleurs, malheureusement, n’ont pas eu l’occasion de cotiser assez pour présenter une carrière éligible au taux plein. Il leur faudra donc composer avec une pension amputée d’un pourcentage plus ou moins important. On parle dans ce cas de “proratisation”, ainsi que l’a d’ores et déjà expliqué Planet.
Chaque trimestre manquant entraîne, de fait, une minoration de 1,25% de la pension. Pour un travailleur ayant cotisé 99 trimestres sur 167, cela implique une différence de 68 trimestres… Ce qui représenterait donc un manque à gagner de 85% du montant final de la pension. En théorie ! Puisque, en pratique, des mécaniques viennent protéger les Françaises et les Français. Dans les faits, un tel malus ne peut jamais excéder un quart du montant de la pension et, si celle-ci est trop faible, il est aussi possible de prétendre à l’ASPA passés 65 ans. Cette allocation porte les revenus du bénéficiaire à 906,81 euros maximum.