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- 1 - Retraite : une réforme impopulaire qui ne s’attaquera néanmoins pas au montant des pensions
- 2 - Pensions de retraite : une augmentation de revenus qui se solde par une baisse de la pension
- 3 - Pensions de retraite : la réévaluation des prélèvements sociaux pour les pensions complémentaires n’est pas encore tangible
Didier, retraité français, a témoigné auprès de nos confrères de Capital : "J’ai vu ma retraite baisser de 35 euros. D’un côté on augmente ma pension de 1,14 euro et de l’autre on me retire 35 euros". L’augmentation qu’il décrit correspond à la revalorisation annuelle des pensions de retraite de base. Pour 2023, ladite revalorisation, entrant en compte à partir des versements de pension de février, s’élève à hauteur de 0.8%.
Ladite revalorisation est annuellement calculée en fonction de l’inflation, à savoir le pourcentage de hausse des prix à la consommation hors tabac. Pour 2022, ce taux s’élevait à hauteur de 5.2%. Dans le contexte actuel du débat concernant la tant décriée réforme des retraites portée par le gouvernement d’Elisabeth Borne, les pensions sont au cœur des discussions.
Retraite : une réforme impopulaire qui ne s’attaquera néanmoins pas au montant des pensions
La réforme des retraites, projet phare de la deuxième campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, est actuellement soumise au débat à l’Assemblée nationale. Le montant des pensions ne fait cependant pas partie des éléments remis en cause par ce texte. Une seule exception à la règle : le minimum retraite pourrait se trouver rehaussé à l’équivalent de 85% du SMIC, soit environ 1200 euros bruts.
Cependant, rien n’est moins sûr : les mouvements contestataires suivent leur cours et la majorité des Français ne semblent pas se positionner en faveur de l’adoption du texte. En effet, 72% d’entre eux ne veulent pas de cette réforme d’après nos confrères de l’Humanité.
Pour l’heure, le cas de Didier mentionné ci-dessus fait partie des préoccupations à court terme des retraités actuels.
Pensions de retraite : une augmentation de revenus qui se solde par une baisse de la pension
La revalorisation annuelle des pensions de base s’est en effet accompagnée d’une réévaluation d’un autre genre, bien moins bénéfique à certains pensionnaires du régime général. En effet, les taux de prélèvements sociaux ont été actualisés à la même occasion. Sont concernés ici la Contribution sociale généralisée (CSG), la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) et la Contribution de solidarité pour l’autonomie (CASA).
Les taux de prélèvement en question sont fixés par paliers et en fonction de votre revenu fiscal de référence. Cela signifie que, en cas d’augmentation de vos revenus, les taux de prélèvement qui s’appliquent à votre pension sont susceptibles d’augmenter, faisant mécaniquement baisser le montant de ladite pension.
Les explications données ci-dessus ne s’appliquent qu’à votre pension de retraite de base. Pour les pensions complémentaires, le calendrier est sensiblement différent.
Pensions de retraite : la réévaluation des prélèvements sociaux pour les pensions complémentaires n’est pas encore tangible
La réévaluation des taux de prélèvements sociaux mentionnée ci-dessus dans la cadre du régime de base s’applique également pour les pensions de retraite complémentaires. Pour les retraités ayant travaillé dans le secteur privé, étant donc rattachés à la caisse de l’Agirc-Arrco, la réévaluation des prélèvements sociaux se fera sentir à l’occasion des versements du mois de mars.
Ce n’est qu’à partir du mois d’avril que le montant total de votre pension se verra stabilisé. Et encore, cette stabilisation ne durera que jusqu’en novembre prochain, date traditionnelle à laquelle la retraite de l’Agirc-Arrco se trouve annuellement revalorisée.