Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Si les Français sont globalement mécontents par la mise en application de la réforme des retraites, riche en changements houleux comme le relèvement de l’âge légal de départ ou la hausse de la durée d’assurance, quelques nouvelles appréciables sont à souligner. Parmi elles, la pension minimum de retraite pourrait avoir de quoi redonner le sourire aux retraités les plus réticents. Mais que contient réellement cette proposition et quelles sont ses réelles conséquences pour les retraités ?Qui pourra en bénéficier à partir du 1er septembre ?
Pension minimum de retraite : des conditions qui restent floues
L’hiver et le printemps ont été compliqués pour les Français, mais aussi pour l’exécutif, qui se sont livrés à un bras de fer houleux autour de la réforme des retraites. Malgré des discussions entre gouvernement, syndicats et membres de l’opposition, peu de solutions ont été trouvées pour répondre à un mécontentement général. Si l’exécutif n’est jamais revenu sur les grandes mesures du projet, il a toutefois accepté de céder du terrain sur certains points, comme la surcote destinée aux mères de famille ou encore l’élaboration d’une pension minimum.
D’abord annoncée à 1200 euros et vouée à soutenir les plus précaires, ses conditions se sont obscurcies au fur et à mesure des mois et il s’avère que les retraités ne savent plus très bien aujourd’hui quels seront leurs droits à ce propos. Mieux vaut, en effet, préciser que cette pension minimum ne concernera finalement que les nouveaux départs et qu’il sera nécessaire, pour en profiter, d’avoir validé l’ensemble de ses trimestres, tout en ayant réalisé une carrière complète au Smic. Notons, par ailleurs, que le montant de la retraite complémentaire sera inclus dans une somme exprimée en brut.
Pension minimum de retraite : quelle augmentation ?
Avant la réforme, c’est le minimum contributif (MiCo) qui faisait office de “pension minimum de retraite”. Il permettait ainsi de compléter une pension de base de 600 euros à 684 euros. Avec 120 trimestres cotisés, il vous était également possible de bénéficier du MiCo majoré, qui s’élève à 747,57 euros bruts par mois.
Grâce à la réforme des retraites, votre pension de base va augmenter de 100 euros, sans toutefois atteindre le nouveau montant maximal du MiCo. Sur les 1,8 million de petites retraites revalorisées, 125 000 pensions vont donc grimper de 100 euros, selon le ministère du Travail. D’après le gouvernement, le gain brut sera de 57 euros.
Pension minimum de retraite : qui sera réellement concerné ?
Pour les futurs retraités et dans le cas d’un départ fixé fin 2023, le nouveau minimum contributif sera de 709 euros. Quant au MiCo majoré, il vous permettra d’augmenter votre retraite, au mieux, à un montant brut de 848 euros, soit 100 euros de plus qu’actuellement.
Il convient de préciser que cette augmentation ne concernera qu’une petite partie des futurs retraités. Sur 180 000 à 200 000 futurs retraités, seuls 40 000 pourront bénéficier des 100 euros supplémentaires. Pour les 1200 euros brut promis, complémentaire incluse, il est probable que ce chiffre descende entre 10 000 à 20 000 retraités.