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Face à la perte d’un conjoint, la douleur et la perte de repères sont immenses et viennent bouleverser le quotidien. Avec le choc de cette disparition, l’inquiétude consécutive à la perte d’un revenu s’ajoute aux nombreux changements de vie. Pour pallier cette situation financière délicate, vous avez la possibilité de solliciter une pension de réversion, prévue pour le conjoint survivant. Mais pouvez-vous la demander lorsque votre conjoint décède avant sa retraite ?
Pension de réversion : qui peut en bénéficier ?
Pour bénéficier de la pension de réversion, vous devez obligatoirement avoir été marié avec votre conjoint. Cette pension n’est pas versée automatiquement : il vous faut déposer une demande, qui sera examinée, puis validée. À titre d’information, la pension de réversion représente 54% de la retraite de base du défunt. Des majorations de l’ordre de 10% peuvent s’appliquer en fonction des enfants à charge ou de l’âge du taux plein.
Un seuil d’âge est fixé pour la pension de réversion : il vous faut avoir atteint l’âge de 55 ans (ou plus) pour pouvoir prétendre à son versement. Avant cette limite, il ne vous est pas possible de déposer un dossier de demande. Un certain montant de ressources à ne pas dépasser est également mis en place. Pour les plafonds trimestriels 2023, le maximum est fixé à 5860,40 euros pour une personne seule et 9376,64 euros pour un couple. Il vous est, en effet, possible de solliciter une pension de réversion, même si vous êtes, à nouveau, en couple.
Pension de réversion : comment la demander en cas de décès avant la retraite ?
Ouvert aux hommes comme aux femmes, le droit à la pension de réversion existe également lorsque le conjoint décède avant sa retraite. Pour cela, il vous faut remplir votre dossier de demande dans les 12 mois qui suivent son décès. En cas d’affiliation au régime général, le barème des 54% du montant de la pension reste applicable. Par exemple, si votre conjoint devait toucher une pension de 1500 euros, vous pourriez recevoir 810 euros.
Comme lorsqu’un conjoint décède après avoir pris sa retraite, les conditions d’attribution demeurent identiques avec un seuil de 55 ans minimum pour le conjoint survivant et des ressources à ne pas dépasser. Si votre conjoint disparu a déjà été marié et que ses anciens partenaires en font la demande, il faudra partager la pension de réversion au prorata de la durée du mariage.
Pension de réversion : le cas de la retraite complémentaire
Dans le cas de la retraite complémentaire, notamment Agirc-Arrco, les conditions connaissent quelques modifications. Si le barème des 55 ans reste identique, vous pouvez recevoir la pension de réversion avant cet âge si vous avez deux enfants à charge au moment du décès ou si votre conjoint est en situation d’invalidité. Il faut également ne pas avoir été remarié pour pouvoir toucher cette pension de réversion.
La pension de réversion complémentaire correspond à 60% du montant de la retraite complémentaire du conjoint disparu. Des majorations existent pour les enfants à charge et les enfants nés ou élevés. Vous devez parallèlement vous renseigner sur la possibilité de minorations qui s’appliquent en fonction de l’âge du décès, ainsi que du nombre de trimestres manquants pour obtenir une retraite à taux plein.