Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Grâce à la réforme des retraites, mise en application depuis le 1er septembre dernier, les retraités vont pouvoir appréhender de nouvelles règles dans le cadre du cumul emploi-retraite. Ainsi, de plus en plus de retraités choisissent de poursuivre leur activité, même une fois partis à la retraite. Dans ce contexte, le cumul emploi-retraite leur permet de compléter une pension de retraite trop faible ou plus simplement de continuer leur vie professionnelle afin d’éviter l’ennui de la retraite. Mais quelles sont les conditions actuelles pour le cumul emploi-retraite ? Découvrez tout ce qui change.
Cumul emploi-retraite : de nouvelles règles à connaître
La réforme des retraites a modifié de nombreuses données pour les retraités. Avec le relèvement de l’âge légal de départ, mais aussi la hausse de la durée d’assurance, ce sont désormais des années de travail supplémentaire qui attendent les Français. Parmi les autres mesures prises avec la réforme des retraites, le cumul emploi-retraite va aussi subir des modifications. Ce sont, au final, les retraités qui partent après avoir atteint le taux plein qui pourraient le plus en profiter.
Rappelons que le cumul emploi-retraite permet de reprendre un travail après avoir liquidé ses droits à la retraite. Avant la réforme des retraites, ce sont plus de 500 000 retraités qui avaient, dès lors, fait ce choix. Les conditions sont toutefois à connaître selon votre situation : si vous êtes parti à la retraite après l’âge légal et le taux plein, vous pourrez travailler à votre guise, ce qui n’est pas le cas si vous avez cessé votre vie professionnelle avant le taux plein.
Cumul emploi-retraite : une amélioration de pension
Avant la réforme des retraites, il n’était, en effet, pas possible d’améliorer sa pension avec le cumul emploi-retraite. Sous l’effet du texte de loi, vous pourrez désormais voir votre nouvel emploi vous accorder des cotisations salariales, à l’image de celles acquises par n’importe quel salarié, et des cotisations retraite.
Vous allez ainsi cotiser pour obtenir de nouveaux droits, mais l’Assurance retraite ne recalculera pas votre pension initiale. Ces cotisations seront effectuées pour une seconde retraite et un complément de pension vous sera versé à part. Pour pouvoir y prétendre, vous devrez être parti à taux plein et avoir liquidé tous vos droits. Il sera également indispensable de déposer votre demande auprès de votre caisse régionale.
Cumul emploi-retraite : quel montant pour cette seconde pension ?
Au niveau de l’Agirc-Arrco, des changements sont aussi à noter. Les mêmes règles ont ainsi été enregistrées pour que le cumul emploi-retraite puisse ouvrir de nouveaux droits. Comme le rapportent nos confrères de MoneyVox, “les cotisations patronales et salariales dues à compter du 1er janvier 2023 (...) sont génératrices de points pour les allocataires en “cumul emploi-retraite sans condition tenant aux ressources”.”
Pour la pension de base, son montant ne pourra pas dépasser les 5% du plafond annuel de la Sécurité sociale, ce qui correspond à 2 200 euros par an et un peu plus de 183 euros par mois. Concernant l’Agirc-Arrco, les points complémentaires seront limités selon le même plafond annuel, soit 3 864 euros pour un cumul arrivant à échéance en 2024.