De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
France Inter mardi, le ministre de l'Intérieur a déclaré, entre autres, qu’une majorité de Roms ne voulait pas s’intégrer en France. Une théorie qui laisse sceptique de nombreux politiques au Parti Socialiste, à commencer par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg : "Je considère qu'il n'existe pas de théorie selon laquelle tel peuple, telle personne de telle origine ne pourrait jamais au grand jamais s'intégrer", a-t-il déclaré sur BFM-TV, avant d’ajouter : "On a dit ça des Italiens, on a dit ça des Espagnols, on a dit ça des Portugais, on a dit ça des Arabes" et "décréter par avance que c'est impossible me paraît excessif et mérite d'être corrigé". Malheureusement pour le ministre de l’Intérieur, d’autres dirigeants du PS sont loin de partager son avis sur la question. En marge du 74ème congrès de l’Union sociale pour l’habitat (USH), Martine Aubry a donné son opinion sur le sujet. Selon la maire PS de Lille, il faut "une solidarité nationale pour accueillir les 20 000 Roms qui sont sur notre territoire tant que la situation n'est pas réglée en Roumanie et en Bulgarie".Elections municipales en ligne de mireA l’approche des élections municipales de 2014, Manuel Valls a tenu à "dire la vérité aux Français". Cependant, le ministre de l’Intérieur a clairement du mal à se positionner sur les questions de sécurité. En employant le ton de la fermeté, l’ancien député-maire veut montrer aux Français que le PS est capable de s’occuper des problèmes d’insécurité en France. Le problème est qu’il doit aussi jongler avec son parti et les personnalités de gauche qui elles, appellent à beaucoup plus de tolérance concernant des questions comme celle des Roms. Il reste donc six mois à Manuel Valls pour définir une position en accord ou non, avec son parti.
Manuel Valls a troublé une partie de ses partisans avec les propos qu’il a tenus sur les Roms. Présent sur