Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
Tandis que les bureaux de vote s'ouvriront dans moins d'un mois pour les élections départementales, le couple de l'exécutif reste bouche bée face au récent comportement des frondeurs au sujet de la loi Macron. Une attitude qui a entraîné l'utilisation de l'article 49-3 par le gouvernement. D'après des propos rapportés par Le Canard Enchaîné mercredi, après cette mésaventure, les deux hommes politiques ne donnent pas cher de la peau du PS aux prochaines élections.
Les frondeurs sont "complètement siphonnés"
Si l'expression est aussi passée de mode que "saperlipopette", elle témoigne malgré tout du désarroi du président de la République. D'après l'hebdomadaire, François Hollande a déclaré le 18 février devant les cadres du PS que les frondeurs étaient "complètement siphonnés. Complètement dingos d'avoir cassé l'esprit du 11 janvier à un mois des élections départementales". Visiblement confus, le chef d’État a dénoncé l'irrespect des frondeurs : "ce qu'ils ont fait est immoral vis-à-vis de leurs camarades parlementaires qui avaient travaillé des centaines d'heures sur la loi Macron".
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Une tristesse qui a également submergé le Premier ministre : "depuis le début de l'année on était cohérents (…) et voilà qu'ils jouent contre leur camp et nous tirent dans le dos". Les frondeurs auraient-ils tout gâché ?
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Les départementales risquent de faire mal
Toujours selon Le Canard, Manuel Valls a constaté que ces "divisions vont nous coûter au moins une centaine de cantons, là où l'élection se jouera à 1 ou 2% des voix". Une conclusion corroborée par le récent sondage Ifop pour Le Figaro. Le 23 février, les statistiques dévoilées par le journal conféraient 30% des intentions de vote au FN, contre 20% pour le PS, en troisième position. L'UMP-UDI se plaçaient quant à eux à la deuxième place, avec 28% d'intentions de vote. Si ces chiffres sont à relativiser, ils démontrent tout de même l'échec auquel est exposé le parti de la majorité ainsi que la possibilité que le Front National soit, une nouvelle fois après les élections européennes, le "premier parti de France".
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