Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, pensait bien faire à trois mois des élections régionales en proposant un référendum citoyen sur l’unité de la gauche, laquelle est actuellement divisée entre socialistes, écologistes et communistes.
Mais comme l’indique Le Parisien, le chef de l’Etat n’était pas au courant d’une telle opération. Car si Jean-Christophe Cambadélis avait bien annoncé à François Hollande sa volonté de lancer un appel à l’unité de la gauche, celui-ci n’était semble-t-il pas au courant qu’il prendrait la forme d’un vote citoyen.
Toutefois, le président salue cette initiative. "L’unité, c’est l’avenir et même le présent : il y a une bataille électorale à mener.", confie-t-il au quotidien avant d’ajouter que "la dispersion, c’est la disparition."
La gauche radicale refuse cette main tendue
Le premier secrétaire du PS cherchait depuis quelques jours "une formule pour sonner le tocsin à gauche contre les divisions." Une pétition ou le lancement d’un appel de personnalités ont un temps été évoqués avant que le référendum ne soit finalement choisi.
A lire aussi - Cambadélis : le FN expulserait "4 millions de Français musulmans" une fois au pouvoir
Reste que cette main tendue de Jean-Christophe Cambadélis n’a pas été prise par la gauche de la gauche. Ainsi, l’ancien candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a raillé cette initiative dimanche sur France Inter. Il a déclaré que lui et son camp ne soutiendraient pas ce référendum, "pas parce qu'on est des mauvais caractères, mais parce qu'ils font une politique de droite, et que nous, nous ne voulons pas soutenir cette politique."
Quant à Cécile Duflot, ancienne patronne d’Europe-Ecologie-Les Verts, elle a jugé dimanche sur France 3 que Jean-Christophe Cambadélis regardait "les choses un peu à l’ancienne, il considère que ce sont les partis qui décident pour les électeurs."
Vidéo sur le même thème : Bernard Kouchner : "Il fait ce qu'il peut le pauvre Cambadélis"