De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Mardi 3 février, suite à l'échec du candidat UMP dans le Doubs ainsi qu'au sempiternel débat autour du "ni-ni" à l'UMP, Laurent Wauquiez a fustigé des cadres du parti, à commencer par son président. S'il ne laissait rien paraître devant les caméras, le secrétaire général de l'UMP a accablé Nicolas Sarkozy une fois les micros coupés, rapporte Le Canard Enchaîné.
Monsieur le président
D'après l'hebdomadaire, c'est Nicolas Sarkozy, président du parti, qui est le premier à s'attirer les foudres de Laurent Wauquiez. Celui qui disait de l'ancien chef de l’État, face aux caméras, qu'il avait "été subtil", et avait "bien manœuvré au bureau politique", a revu son discours une fois les micros coupés. "Le numéro qu'il nous a fait est lamentable. Personne n'y a rien compris. Il a soi-disant voulu faire un coup, mais il s'est vautré", aurait-il lancé. Ces propos, cette fois-ci fidèles à la pensée de M. Wauquiez, font directement allusion aux difficultés qu'a rencontrées Nicolas Sarkozy à définir une consigne de vote. D'abord absent le lundi en raison d'une conférence à Abou Dhabi, le président du parti n'a pas été capable de choisir entre Alain Juppé, partisan d'un vote PS et Laurent Wauquiez, partisan d'un simple et galvaudé "ni-ni". Nicolas Sarkozy a alors défendu une synthèse alambiquée. En clair, les électeurs auraient choisi entre le vote blanc et le vote socialiste. Une acrobatie qui n'a apparemment pas plu à Laurent Wauquiez et qui n'a d'ailleurs pas fait l'unanimité au bureau politique de l'UMP.
Mais le donneur de leçons, tel que décrit par Le Canard Enchaîné, n'en serait pas resté là, il s'en serait ensuite pris à Nathalie Kosciusko-Morizet : "elle était tellement pas à l'aise, avec son appel à voter PS, chez Bourdin, qu'elle a dit une grosse connerie sur les gamins de Mulhouse qui arrivent en retard à l'école à cause des prières !". NKM faisait effectivement partie des rares cadres de l'UMP à appeler à voter PS, comme Dominique Bussereau et Alain Juppé. Les faits sur Mulhouse qu'elle avait rapportés chez BFMTV lundi 2 février étaient infondés, elle s'en était excusée deux jours plus tard.