De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La Haute autorité pour la transparence de la vie publique a révélé ce vendredi "que les biens et droits immobiliers détenus par Jean-Marie Le Guen étaient évalués à des montants inférieurs aux prix constatés pour des biens comparables". Parmi toutes les déclarations de patrimoine des ministres et des secrétaires d'Etat qu’a publié ce vendredi la Haute autorité, celle de Jean-Marie Le Guen est la seule à faire tâche. Une "appréciation" lui a été adressée par la commission.
Le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement est en effet le seul à avoir reçu une remarque spécifique. "Malgré la difficulté inhérente à la valorisation de biens immobiliers, notamment lorsqu'ils sont détenus en indivision, la Haute Autorité a estimé que ces évaluations étaient susceptibles de porter atteinte au caractère exact de cette déclaration", détaille-t-elle. Selon Le Monde, l’ex-président du conseil de surveillance de l’AP-HP aurait sous évalué ses biens de "30% à 40%" par rapport au prix du marché.
L’ancien député, remplacé par Anne-Christine Lang, "a revalorisé certains de ses biens" après des "échanges avec la Haute Autorité", explique la commission. Ainsi que Le Monde l’indique, la Haute autorité considère que désormais la déclaration de patrimoine est "sincère".
De son côté Jean-Marie Le Guen a réagi dans un communiqué : "dans ma déclaration de patrimoine, j'ai choisi de reprendre l'estimation de celui-ci effectuée par la Haute autorité", a-t-il écrit. "Personne ne peut donc parler de sous-estimation" a-t-il encore estimé.
Le secrétaire d’Etat a déclaré 2,6 million d’euros de biens immobiliers. Il est en outre assujetti à l’impot de solidarité sur la fortune.
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