De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Tiens, voilà ton ministre", lâchait en décembre 2017 un Nicolas Sarkozy sans doute goguenard à un François Hollande vraisemblablement moins amusé. La scène, que le socialiste n'a pas dû apprécier à en croire Closer, remonte aux obsèques de feu le Taulier. Lors du dernier hommage rendu à Johnny Hallyday, rendu en l'église de la Madeleine, les deux hommes se sont retrouvés côte à côte. L'ancien patron de la droite n'aurait pas su résister : il s'est donc payé son successeur et meilleur ennemi.
Si la pique marche tant, explique le tabloïd people, c'est avant tout parce que François Hollande demeure assez agacé par l'attitude de son ancien ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique. "Emmanuel Macron m'a trahi avec méthode", assénait-il d'ailleurs en 2016, à l'occasion d'un dîner privé sur lequel s'attarde l'hebdomadaire.
Ce n'est évidemment pas la première fois que Nicolas Sarkozy se joue de François Hollande. En 2020, soit près de dix ans après sa défaite contre le socialiste, l'ancien ministre de Jacques Chirac persiste et signe. "Je me suis fait une obligation de toujours rester à la disposition de la France, c'est mon devoir", commençait-il par exemple en janvier dernier, devant un parterre de Républicains à qui il adressait ses vœux avant d'expliquer son action auprès d'Emmanuel Macron. Et lui d'ajouter : "Si son prédécesseur avait eu l'idée - malheureusement, il n'en avait pas -, je l'aurais fait bien volontiers aussi".
"Si François Hollande me l'avait demandé, je vous donne parole d'honneur que je l'aurais fait. Mais le risque était faible puisqu'il considérait que c'était horrible de me demander quoique ce soit", affirmait-il également quelques mois plus tôt sur le plateau de C à vous, prouvant une certaine continuité dans son discours.
François Hollande a-t-il la rancœur tenace ?
D'autres, qui comptèrent un jour parmi les proches de celui qui fut décrit à gauche comme un "capitaine de pédalo", nourrissent aussi l'idée d'une certaine rancoeur entretenue par François Hollande. C'est le cas, par exemple, de Valérie Trierweiler.
"Il veut de nouveau se placer dans la course à la présidentielle, c'est certain. C'est sa nature, son obsession, sa raison de vivre. Il sème ses petites cailloux, en lance d'autres sur celui qui lui a succédé et qu'il honnit", écrit celle qui partageait sa vie déjà bien avant sa rupture avec Ségolène Royal. Avant d'assenner, sans ambages : "Il veut prendre sa revanche sur Macron et sur son quinquennat impopulaire. Il n'aime pas être mal-aimé".