De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Sarkozy n‘a pas le choix, il doit revenir", a affirmé l’eurodéputé Nadine Morano ce jeudi matin sur I>Télé.
L’ancienne Secrétaire d’Etat chargée de la famille fait partie des fidèles sarkozystes qui enjoignent l’ancien chef de l’Etat à revenir sur le devant de la scène politique et à prendre la tête du parti d’opposition lors du congrès d’octobre prochain.
Nadine Morano n’est pas la seule à en appeler au retour de Nicolas Sarkozy. En effet, les lieutenants de l’ancien président de la République se sont lancés dans une campagne répétant à qui veut l’entendre que le retour de leur champion est devenu une urgence.
Pour Brice Hortefeux, dont une interview paru ce mercredi dans Le Monde, "le retour de Nicolas Sarkozy est devenu une nécessité". Il a notamment exprimé le souhait de voir l’ancien dirigeant français "candidat à la présidence de l’UMP" qui aura lieu en octobre prochain.
Un retour compromis par l’affaire Bygmalion
Face aux remous provoqués par l’affaire Bygmalion, l’UMP connait une véritable crise : Jean François Copé a été poussé à la démission, Nicolas Sarkozy est cité dans le dossier et le parti est dirigé par un triumvirat qui ne fait pas l’unanimité. Dans ces conditions, un plongeon dans l’arène politique semble risqué pour Nicolas sarkozy qui semble pourtant désormais déterminé à revenir.
"Le moment du retour est venu. Cela ne fait pas de doute", assure Nadine Morano avant d’expliquer que "l’idée de primaire n’est pas une bonne idée" car "ce n’est pas gaulliste". Selon elle, l’homme providentiel des fidèles sarkozystes est le seul à même d’incarner "une politique de droite qui s’assume et sans tabou".
Le principal concerné, Nicolas sarkozy, ne s’est toujours pas exprimé officiellement. Toutefois, selon Brice Hortefeux, l’ancien président de la République devrait faire connaitre ses intentions "autour de l’été".
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