De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il était annoncé depuis plusieurs semaines déjà, mais les noms des ministres concernés ont été tenus secrets (ou presque) jusqu'au bout. Un nouveau remaniement a secoué le gouvernement ce jeudi 20 juillet, opération inévitable après des mois de secousses quasi-sismiques dans la première année du second quinquennat Macron. Mardi soir déjà, le président avait réuni les membres du gouvernement, y compris une Elisabeth Borne certaine de sauver sa tête, pour un dîner à L'Elysée qualifié par certains "de baroque", aux airs de fête d'adieu. Devant l'assemblée des ministres, Emmanuel Macron a tenté de dédramatiser l'attente de remaniement imminent, affirmant qu'il fallait "prendre beaucoup de distance". Une tentative qui n'a pas empêcher un conseiller ministériel de qualifier l'initiative du dîner, pourtant traditionnelle, de "sadique". Ambiance.
Un manque d'"efficacité" et d'"incarnation"?
Le couperet est tombé ce jeudi, et huit ministres font parti du casting retenu pour prendre la porte. Certains étaient attendus, d'autres moins. Ce qui est certain, c'est que ce remaniement longtemps attendu se fait au détriment des représentants de la société civile et à la faveur des spécialistes de la politique puisque sur les 8 nouveaux entrants au gouvernement, 6 sont élus à l'Assemblée nationale. Et l e porte-parole du gouvernement Olivier Véran de vanter un " gouvernement renforcé" : "Vous avez au sein du nouveau gouvernement des élus d'expérience, des élus aussi de terrain". Les nouveaux arrivant se devront selon des proches de l'exécutif de respecter deux critères : "l'efficacité", c'est-à-dire la capacité à mettre en œuvre les réformes, et "l'incarnation", la manière de porter les mesures dans les médias notamment. Des qualités dont les sortant auraient donc sans doute manqué. Voici ce qui leur était reproché.