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Un accord aux lourdes conséquences financières. Il y a quelques jours, le Parti socialiste et le Parti radical de gauche ont conclu un accord en vue des élections régionales. Celui prévoit notamment qu’en cas de victoire de la majorité dans la nouvelle région Midi-Pyrénées, la présidence revienne à la socialiste Carole Delga et la vice-présidence à la PRG Sylvia Pinel. Une distribution qui aurait ainsi écarté l’actuel président PS de la région Languedoc-Roussillon. Aussi, et pour ne pas le léser, il aurait été décidé de lui créer un nouveau poste. "Le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, tout le gouvernement, jusqu'au Premier ministre, et le chef de l'État n'ont pas hésité à créer un poste", celui de "président délégué", pour "consoler" Damien Alary, a en effet rapporté Dominique Reynié, le candidat de la droite et du centre dans la région concernée, dans une tribune au Figaro.
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"Le président délégué n'est rien d'autre qu'un président supplémentaire"
Une information que Damien Alary n’a pas démentie, au contraire. Il a en effet annoncé à Midi Libre qu’un "texte de loi sera voté au Parlement" et que Manuel Valls, le chef du gouvernement "l’annoncera dans les prochains jours à (s)es côtés".
Dans sa tribune, Dominique Reynié a également pointé la nature du poste créé spécialement pour Damien Alary. "Le président délégué n'est rien d'autre qu'un président supplémentaire", a-t-il raillé avant de souligner l’ironie de cette situation : "le gouvernement et les majorités socialistes régionales viennent donc de décider la fusion de deux régions pour laisser la place à un seul conseil régional… dirigé par deux présidents". Le membre de l’opposition a par ailleurs souligné le coût de cette création de poste : 114 millions d’euros, selon ses propres calculs. Une coquette somme qui sera, toujours d’après lui, réglée par les contribuables. Ce qui le fait beaucoup moins rire.
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