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Le ministre du Travail va présenter sa démission du gouvernement le 19 août. En attendant, quelques noms commencent à circuler concernant son futur remplaçant…

"J’ai le sentiment d’avoir bien fait mon travail, et avec l’estime des partenaires sociaux". C’est le bilan que dresse François Rebsamen concernant son mandat de ministre du Travail. Ce qui n'est pas forcément l’avis de tout le monde même au sein de sa majorité. "Le bilan de François Rebsamen est entre deux", affirmait ainsi Claude Bartolone sur RTL, ce matin. Le ministre du Travail, qui présentera sa démission du gouvernement le 19 août, a retrouvé son poste de maire de Dijon suite à la mort d’Alain Millot le 27 juillet dernier. Le nom de son futur remplaçant sera connu dans les prochains jours mais déjà quelques noms commençent à circuler.

Des profils différents

"Il faut quelqu’un comme Sapin et moi, qui ait la ligne directe avec le président et le Premier ministre. Quelqu’un qui soit totalement en phase avec la politique économique du président", a expliqué auJDD François Rebsamen à propos du futur ministre du Travail. Pour l'hebdomadaire, il vient de dresser le protrait de Stéphane Le Foll, actuel ministre de l’Agriculture. Ce serait là un moyen pour le président de la République dont il est très proche de l’exfiltrer de son ministère où il connait une grave crise avec les agriculteurs depuis quelques semaines. Mais cette nomination pourrait être vue d’un mauvais oeil par les agriculteurs. A noter que Stéphane Le Foll a une maîtrise et un DEA en économie.

Cette description éloigne le frondeur Jean-Marc Germain du poste de ministre alors qu’il était évoqué avec insistance. Cet ancien directeur de cabinet de Martin Aubry et mari d’Anne Hidalgo aurait pu permettre à François Holllande de rassembler son parti à quelques mois des élections régionales.

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Le député (PS) d’Indre-et-Loire et spécialiste des questions de formation professionnellle et d’emploi des jeunes,  Jean-Patrick Gille, est également cité. 

Mais le nom désigné comme le plus "ministrable" est celui de Laurent Grandguillaume, député socialiste de Côte-d’Or et proche de François Rebsamen dont il a été adjoint à la mairie de Dijon. Son rapport sur l’entrepreneuriat commandé par Jean-Marc Ayrault en 2013 proposait la création d’un statut juridique unique et la simplification des prélèvements fiscaux et sociaux. Laurent Grandguillaume  a une maîtrise en sciences économiques.

Enfin, Alain Vidalies, actuel secrétaire d’Etat aux transports dont les relations avec son ministre de tutelle, Ségolène Royal, ne sont pas au beau fixe, est un ancien avocat du travail. Il aurait laissé filtrer que l’emploi ne l’a "jamais laissé insensible".

Un membre d’Europe Ecologie Les Verts pourrait peut-être être nommé si le chef de l’Etat souhaitait rassembler au-delà de son parti pour l'élection présidentielle de 2017.

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