Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Nadine Morano ne serait pas l’ultra-sarkozyste que l’on croit. L’ex-ministre avait déjà déclaré le 7 août dernier dans les colonnes du Monde que l’ancien chef d’Etat ne pouvait "pas s’entourer que d’héritiers ou d’énarques". Cette fois-ci, Nadine Morano a été plus loin dans une interview accordée ce vendredi à Marianne et a mis en garde son mentor de "faire campagne contre lui" s’il "recommence ses conneries".
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"Aujourd'hui, c'est une nouvelle page qui s'ouvre, je ne le suivrai pas sans conditions", a affirmé l’ancienne ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle. Réputée pour être une fidèle parmi les fidèles de Nicolas Sarkozy, Nadine Morano a expliqué pourquoi elle prenait ses distances : "le gouvernement, c'était une concentration d'énarques, ce n'était pas représentatif de la France. Puis, il y a eu l'ouverture, on a signé des portefeuilles à des gens qui ont appelé à voter François Hollande en 2012".
"Il (Nicolas Sarkozy) sait que je lui porte de l'affection, mais quand je le vois aller chercher des gens qui lui crachent à la figure je ne vois pas l'intérêt", explique-t-elle. La députée européenne fait ici allusion au fait que l’ex-président de la république reste en contact avec Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez qui ne cachent pas leur envie d’indépendance, explique Le Scan du Figaro.
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Selon un sondage Ifop pour Sud Ouest Dimanche, Nicolas Sarkozy reste la personnalité que les sympathisants UMP veulent voir diriger le parti (69%). Suivent loin derrière Bruno Le Maire (21%) et Hervé Mariton (2%).
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