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Alors que l’élection présidentielle approche à grand pas et que la question de savoir si François Hollande sera candidat ou pas à sa propre succession se pose de plus en plus, ce dernier se plait à entretenir le mystère. Veillant à ne jamais dévoiler ses intentions, depuis quelques mois le chef de l’Etat fait dépendre sa décision de la courbe du chômage. "Lorsque j’ai dit que c’était s’il y avait une baisse du chômage que je devrais imaginer me présenter aux Français, c’était une évidence, j’allais dire presque une évidence morale", a d’ailleurs rappelé lundi lors de sa 6 grande conférence de presse. Et le locataire de l’Elysée de préciser cette fois-ci que cette baisse devrait également avoir lieu "sur une période significative".
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"Il préfèrera assumer un 21 avril bis que de se dérober"Un engagement d’autant plus fort que pendant sa campagne présidentielle François Hollande avait promis aux Français d’inverser cette fameuse courbe. Pourtant Michel Sapin assure, lui, qu’il ne tiendra pas compte de l’évolution de cette courbe pour décider si oui ou non il briguera un second mandat. Selon lui, le président de la République aurait même déjà pris sa décision. "Il préfèrera assumer un 21 avril bis – et donc une élimination dès le premier tour – que de se dérober", aurait confié le ministre de l’Economie au journaliste Bruno Jeudy pour Paris Match, ainsi que le rapporte Le Lab d’Europe 1.
Michel Sapin faisait alors référence à l’impopularité de François Hollande et au récent sondage Ifop qui le donne perdant dès le premier tour et selon lequel 78% des Français ne souhaitent pas qu’il se présente à cette élection.
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