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Invité du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro dimanche, Benoit Hamon n’a pas été tendre avec Emmanuel Macron. Il l’a tout d’abord décrit comme "la nouvelle coqueluche du tout-Paris", ajoutant qu’il fallait "qu'il se prépare au fait que ça puisse passer un jour", même si pour lui, le ministre a "énormément de qualités".
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L’ancien ministre de l’Education nationale a ensuite sous-entendu que les sorties polémiques du ministre de l’Economie étaient responsables de la perte de "33 voix" dans la ville de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) à une élection municipale partielle. "On peut se targuer (comme le ministre de l'Economie) d'avoir de bons sondages ; nous qui nous présentons aux élections, ce qui n'est pas le cas d'Emmanuel Macron, enregistrons les conséquences dans les urnes des résultats des choix politiques qu'il défend", a-t-il déclaré.
Pour Benoit Hamon, soit on suit la ligne dictée, soit on démissionne
Pour Benoit Hamon, les prises de position récurrentes d’Emmanuel Macron contre la ligne dictée par le gouvernement ne sont pas compatibles avec son statut de ministre. "Quand on s'inscrit dans un collectif, soit on décide, ce que j'ai fait (de quitter le gouvernement), soit on se tait", a-t-il estimé. En effet, il avait lui-même quitté le gouvernement en août 2014 à cause de profonds désaccords avec la politique menée par François Hollande.
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