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Dans un article de ce mercredi 11 janvier, Le Parisien rapporte que Nicolas Sarkozy ne souhaite plus renommer son parti "Le Rassemblement".

A la suite de sa victoire à la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy avait fait comprendre qu'il souhaitait changer le nom de son parti. Allergique aux acronymes et soucieux d'incarner l'évolution de son organisation, l'ex-chef de l’État espérait la voir rebaptiser avant les élections départementales de 2015. Longtemps évoqué, "Le Rassemblement", ne sera finalement pas la nouvelle appellation du parti de droite, nous apprend Le Parisien.

Pas de rassemblement

Le président du parti a admis dans des propos rapportés par le quotidien que l'idée du "Rassemblement" était définitivement abandonnée. "Non, pas ça. On peut faire mieux tout de même", a-t-il déclaré. Il précise ensuite que "rien n'est décidé" concernant le nouveau patronyme de l'UMP. Bien avant cette annonce, "Le Rassemblement" avait peu de chance d'être retenu. Quoique cher à Nicolas Sarkozy, le terme renvoyait au "Rassemblement bleu Marine" créé par la présidente du Front National lors des dernières élections législatives.

Un échec de plus pour Sarkozy

Vidéo du jour

"Le changement de nom de l'UMP avant les élections départementales, n'aura pas lieu", affirmait ce lundi 9 janvier Valeurs Actuelles. Une énième défaite pour Nicolas Sarkozy qui souhaitait à tout prix voir une modification avant mars 2015. De son côté, Alain Juppé doit jubiler. Il était l'un de ceux se positionnant contre un nouveau patronyme. Le maire de Bordeaux avait d'ailleurs ironisé la situation au micro de BFMTV : "tout changer... on peut aussi appeler ça le PMU à la place de l'UMP. Si c'est ça le changement ça sera pas tout à fait fondamental".

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Le changement de nom est a priori repoussé à un futur congrès chargé de changer le parti "de fond en comble". Un questionnaire a été envoyé ce mercredi à l'ensemble des militants UMP, dévoile Le Parisien. Si les adhérents sont amenés à se pencher sur plus de 50 points, et notamment celui du nom du parti, la question de la gouvernance de Nicolas Sarkozy n'a pas été posée.

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