De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C'est un véritable plan d'action qu'évoque Le Point ce jeudi 5 février. Dans les propos que lui allègue le journal, Nicolas Sarkozy explique comment il entend amadouer sans ancien rival à la présidence de l'UMP, Bruno Le Maire. S'il ne faisait aucun doute qu'un jeu de séduction avait été mis en place par le président du parti, le message est désormais clair : cette gentillesse est calculée.
Nicolas Sarkozy "gentil avec Bruno"
"Quand tu veux qu'un monsieur se rallie à toi dans deux ans, tu ne lui dis pas 'je vais te tuer !' Non ! Tu attendris la viande. C'est pour cela que je fais attention à être gentil avec Bruno", a laissé échapper Nicolas Sarkozy. Et c'est exactement ce que l'ancien chef de l’État applique depuis sa victoire à la présidence de l'UMP. - Oui car avant sa victoire, c'est justement "je vais te tuer" qu'il avait lancé à Alain Juppé -. Bruno Le Maire, fort de 30% des suffrages, ne peut être laissé pour compte, son rival devenu ami l'a bien compris. Pour preuve, celui qui ne jure aujourd'hui que par le rassemblement avait convié l'ancien ministre de l'agriculture lors d'une rencontre avec Angela Merkel en Allemagne, le 26 janvier.
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"La mayonnaise Sarkozy ne prend pas"
Pensé comme un de ses soutiens lors des prochaines primaires par le challenger, Bruno Le Maire, accompagné de ses 30%, est loin d'être acquis. Dans son dernier numéro, Le Canard Enchaîné rapporte des propos tenus par l'ex-rival de Nicolas Sarkozy : "Partout sur le terrain, c'est le même message : la mayonnaise Sarkozy ne prend pas". D'après lui donc, l'envie d'unir du chef du parti ne fonctionne pas. Une volonté d'union que l'on pouvait retrouver dans les colonnes du même numéro : "Faut qu'on arrête avec les haines entre nous. D'ailleurs, on va se dire qu'on s'aime, on va se le dire tous les jours. Comme ça, on finira bien par y croire", avait lancé Nicolas Sarkozy aux députés UMP.
Dans un de ses articles, Le Point rapporte le décryptage d'un élu : "Nicolas est charmant avec tout le monde. Sa seule angoisse est qu'un poids lourd (Bruno Le Maire, Alain Juppé ou François Fillon) se positionne déjà contre lui en vue de la primaire". Une angoisse qu'il évite en attendrissant "la viande" qu'est Bruno Le Maire.
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