De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’était plus fort que lui. Alors que les rumeurs vont bon train concernant l’éventuel retour en politique de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2017, l’ancien champion de la droite entretient savamment le mystère. Reconverti en maître de conférences, il parcourt ainsi le monde pour y distiller ses précieux conseils et analyses économiques. A Montréal (Canada) jeudi pour prendre la parole devant un parterre de quelque 800 personnalités québécoises, l’ancien maire de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) intervenait alors sur le thème de la crise de la dette qui s’exerce comme une menace pour la cohésion de l’Union Européenne (UE).
Ce que Nicolas Sarkozy pense du référendum
Pourtant conscient que la politique française n’était pas à l’ordre du jour, "ce n’est pas que je n’en ai pas envie", l’ancien président de la République s’est laissé aller à quelques remarques sur la politique actuellement menée par son successeur. "En période de crise, le référendum est l’instrument le plus dangereux que l’on puisse utiliser", aurait-il ainsi affirmé, selon Serge Sasseville, le vice-président de Québecor Média. Une prise de position qui diffère toutefois de celle qu’il avait prise lors de sa dernière campagne présidentielle. Nicolas Sarkozy avait alors confié au Figaro Magazine que "la meilleurs façon de surmonter des blocages dans notre société, c’est de s’adresser directement au peuple français".
"Si l’euro échoue, l’Europe explose"
Concernant la situation de la France au sien de l’UE et l’avenir de la monnaie unique, Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à affirmer que "l’Europe c’est la paix" ou encore que "l’euro est le cœur de l’Europe". Selon lui, "si l’euro échoue, l’Europe explose". Fort des ses déclarations, l’ancien chef de l’Etat a poursuivi en martelant que "faire croire à 27 pays qu’ils ont tous les même droits et les mêmes devoirs est un mensonge". Et d’assurer que la France et l’Allemagne "ont une responsabilité particulière car elles font 50% du PIB" européen.
Et alors que le débat sur le mariage gay a récemment fait rage au sein de l’Assemblée nationale, Nicolas Sarkozy aurait, toujours d’après Serge Sasseville, déclaré : "La France est un pays aux racines chrétiennes qui expliquent sans doute la controverse sur le mariage gay".