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Les frais de justice de la maire de Montauban (Midi-Pyrénées) Les Républicains, Brigitte Barèges, mise en examen pour détournement de fonds publics, vont être pris en charge par la mairie. Une situation inédite vivement critiquée par l’opposition à l’issu du vote autorisant le procédé mardi.
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En effet, les dix élus de l’opposition (8 de gauche et 2 du Front national) ont voté contre cette prise en charge, tandis que les 35 élus de la majorité ont voté à l’unanimité pour la "protection fonctionnelle" de la maire. "On voit qu’il n’y a plus de limite, elle se croit capable de tout", a déclaré à 20 Minutes Rodolphe Portoles, un élu communiste. La conseillère municipale PS de la ville, Valérie Rabault, a, elle, affirmé que ce régime de protection n’était pas applicable à Brigitte Barèges.
Un "complot politique"
De son côté, la principale intéressée a dénoncé un "complot politique", affirmant que ce procédé était utilisé "de manière régulière par les élus dans certains cas et situations". "Elle est attaquée en tant que maire pour avoir embauché un chargé de communication, c’est donc en tant que maire de Montauban qu’elle a été mise en cause, elle a donc droit à cette protection fonctionnelle", a également assuré son premier adjoint, Pierre-Antoine Levi.
Brigitte Baragès avait été mise en examen pour détournement de fonds publics en juin dernier car elle est soupçonnée d’avoir rémunéré un emploi fictif, celui de l’un de ses collaborateurs, un ancien chargé de communication, pour qu'il écrive des articles en sa faveur dans Le Petit Journal, un hebdomadaire local. D'après l'avocat du journaliste, celui-ci était payé 3 000 euros par mois par la municipalité.
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