De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Les premiers résultats montrent que le respect du bien-être animal est là, montrent que les choses se font", a d'abord affirmé Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture, qui était interrogé ce dimanche 23 février 2020 au sujet d'une récente vidéo de l'association L214, sur le plateau d'Europe 1. Pour rappel, il s'agit d'un groupe, engagé dans la lutte contre la maltraitance animale. Cette fois-ci, les militants avaient filmé à l'intérieur de l'abattoir de Sobeval, en Dordogne (Nouvelle-Aquitaine), rapporte LCI.
Ils ont montré ce qu'ils jugent être d'importants dysfonctionnement dans la mise à mort des veaux, que n'a pas confirmé le ministre. Leur vidéo a initialement été diffusée le jeudi 20 février, soit trois jours après l'intervention de l'homme politique. Qui, de toute évidence, n'a suffit à convaincre les membres de l'association : ils ont ensuite publiés des courriers internes du ministères, datés des 19 et 20 févriers, dont les propos sont en directe contradictions avec ceux de Didier Guillaume. Il est notamment fait écho de "non conformités" "avérées", poursuit la chaîne d'information.
Pourquoi Didier Guillaume s'est-il énervé face à un reporter de C à Vous ?
C'est à l'occasion du Salon de l'agriculture que le ministre est littéralement sorti de ses gonds. Alors qu'il était en train d'échanger avec un reporter de C à vous, et qu'il se savait filmé, il n'a pas su retenir ses nerfs.
"Je n'ai pas de double langage", s'est-il agacé à plusieurs reprises, après avoir arraché le micro du journaliste qui l'interrogeait sur la question Sobeval et les différents échanges de mail révélés par L214.
Face à lui, le reporter s'offusque de son attitude et lui reproche son geste. "Pardon, pourquoi vous m'arrachez le micro ?", demande-t-il, séparé de l'homme politique par une autre personne. "Vous me le mettez devant la bouche", assène Didier Guillaume, qui nie ensuite avoir eu une telle saute d'humeur. Et lui d'assurer : "J'ai communiqué en fonction des informations qui m'avaient été données. Ces informations ont été assez claires, je n'avais pas de possibilité de voire autre chose. J'ai dit que si on devait avoir de nouvelles informations je les donnerai. Aujourd'hui je n'ai pas de nouvelles informations qui m'ont été redonnées du préfet, donc je n'ai pas de soucis."