De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Je dois être un des rares personnages de ce pays qui est monté dans un train dont il n'arrive plus à descendre", reconnaissait récemment un certain Jean-Luc Mélenchon, interrogé par les journalistes de BFMTV, le dimanche 7 juin 2020. Il évoquait alors la décision qu'il lui faudrait prendre, en vue de l'élection présidentielle de 2022. Et, à en croire Le Figaro, le choix du tribun serait déjà fait.
En dépit des affaires qu'il traîne désormais (soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen et interrogations quant à ses comptes de campagne), le fondateur de la France Insoumise (LFI) travaille à la prochaine élection, rappelle le quotidien national marqué à droite. Il s'est récemment inscrit sur la plateforme Twitch, un site spécialisé dans le streaming de jeux-vidéos mais qui accueille aussi d'autres types de contenus.
Une façon, pour l'homme politique qui se revendique de François Mitterrand, de toucher d'autres franges de la population et - potentiellement - d'élargir son électorat.
Jean-Luc Mélenchon en route pour 2022 ?
Comme à chaque fois, explique le titre de presse, l'homme de gauche s'y prend tôt. Il "pose des jalons" et se positionne de sorte à couper l'herbe sous le pied à ses concurrents. C'est qu'ils ne manquent pas, notent nos confrères. Et Le Figaro de citer, pêle-mêle : Anne Hidalgo, François Ruffin, Arnaud Montebourg, Yannick Jadot, qui tous espéreraient incarner le nouveau rassemblement de la gauche.
Pourtant, Jean-Luc Mélenchon le dit lui même : briguer l'Elysée a de quoi éreinter un homme. "C'est épuisant. Vous prenez des coups de tous les côtés et à la prochaine élection, il y a de grandes chances que ce soit un égout", a-t-il alerté. Mais il n'empêche : il se sent désormais "une utilité nouvelle". Et à l'évidence, il n'est pas le seul.
Ségolène Royal prête à retenter ?
Elle fait partie de celles et ceux qui ont touché l'Elysée du doigt, sans pouvoir cependant le remporter. En 2007, Ségolène Royal se lançait déjà à la conquête du Palais, lequel lui a finalement échappé lors du second tour. Les électeurs lui ont en effet préféré un certain Nicolas Sarkozy.
Depuis des mois déjà, elle ne fait aucun secret de ses ambitions présidentielles, indique Le Parisien. Récemment encore, sur le plateau de BFMTV, elle a tenu à rappeler son engagement. Et les circonstances qui permettront, ou non, son combat. Sous réserve d'arriver à rassembler, et que sa candidature face l'objet d'une décision collective, elle briguera une fois de plus les hautes fonctions de l'Etat.
"La prochaine élection présidentielle sera très différente de celle des autres", a-t-elle encore affirmé, non sans souhaiter "une alternative démocratique, sociale, écologique à ce qu'il se passe aujourd'hui".
Bernard Cazeneuve, Arnaud Montebourg… Quid des barons du PS ?
"Je suis venu vous promettre des victoires", lançait un Bernard Cazeneuve s'improvisant sauveur de la gauche de gouvernement, lors de la difficile campagne d'un Raphaël Glucksmann à la peine, peu de temps avant les élections européennes. Et pourtant, le "rival annoncé" d'Emmanuel Macron aurait finalement baissé les bras indique Le Parisien.
"Je n'ai aucune ambition pour 2022, je l'ai dit 1000 fois et le redis aujourd'hui encore avec la plus grande clarté", déclarait-il récemment, en marge de la sortie de son dernier ouvrage.
D'autres, comme Arnaud Montebourg, semblent attirer davantage l'attention. Le socialiste François Lamy estime d'ailleurs que le patron des Insoumis aurait "senti le danger", et s'inquiéterait d'une éventuelle mise en orbite de l'apiculteur, explique Libération. En cause ? Ses multiples interventions dans la presse, dans lesquelles il détaille son logiciel de pensée.
Mais La France Insoumise préfère, elle, souligner, la "victoire idéologique" de Jean-Luc Mélenchon. "Arnaud [Montebourg, ndlr] popularise notre programme, c'est bien", affirme en effet Alexis Corbière.
Quid de François Hollande ?
Il est resté silencieux des années durant. Depuis trois ans, déjà, il a quitté l'Elysée. Suffisamment longtemps, peut-être, pour doucement s'effacer de la vie politique. Ou au moins se faire oublier avant un potentiel retour ?
C'est en tout cas l'hypothèse que soulève Le Figaro. François Hollande "peut-il revenir ?", questionne le quotidien, qui s'attarde sur l'interview accordée par l'ancien président à Corriere della Sera, un journal italien.
La réponse ne laisse pas de place à l'ambiguïté. Pour François Hollande, la vie est "pleine de sollicitations mais aussi d'imprévus", avant de poursuivre : "En ce qui me concerne, j'ai servi mon pays et je me considère comme un militant de la démocratie".