Publié par Rédaction, le 06/10/2015

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Très discrète depuis qu'elle s'est brouillée avec son père il y a plus de 15 ans, Marie-Caroline Le Pen est récemment sortie de son silence. L'occasion de se pencher la fratrie Le Pen.
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Marine Le Pen, dans les pas de son père

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Plus qu’une famille, les Le Pen forment un clan. Un clan longtemps dominé par le patriarche, Jean-Marie et dans lequel ses trois filles ont tenté de se faire une place. La cadette, Marine Le Pen a ainsi réussi à s’imposer pour devenir celle qui a pris la succession de son père aux commandes du parti. "Marine a toujours eu un côté chef", a récemment souligné sa sœur, Marie-Caroline dans les colonnes de L’Express.

En guerre avec son père

Et si pendant de nombreuses années, Marine Le Pen a appris de son père et s’est conformée à ce qu’il attendait, avec le temps, elle a fini par prendre ses distances. N’hésitant pas à apporter de nouvelles idées et même à s’opposer à celles du "menhir", la leader frontiste a peu à peu creusé un fossé entre eux deux. Si bien qu’ils sont aujourd’hui en guerre. Le père et la fille se sont même affrontés en justice autour de la suspension du chef historique de l’extrême droite.

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Louis Aliot, son compagnon

Mais dans la tourmente, Marine Le Pen peut compter sur le soutien de son compagnon, Louis Aliot. Ensemble depuis 2009, le couple pratique le "vivons heureux, vivons cachés" et ne vit pas ensemble. Après avoir longtemps vécu dans une dépendance du domaine familial de Montretout à Saint Cloud (Hauts-de-Seine), la présidente du FN a déménagé seule avec ses enfants dans une maison à la Celle Saint-Cloud (Yvelines) l'année dernière. L’homme de sa vie, vit quant à lui dans la maison qu’ils ont achetée à Millas, dans les Pyrénées-Orientales. Tous les deux parents d’enfants issus de leur précédente union, ils s’y retrouvent aussi souvent que possible, notamment pendant les vacances scolaires, rapportait Paris Match en 2013.

Sa relation privilégiée avec sa nièce

Mère de trois enfants, Jehanne et les jumeaux Mathilde et Louis, Marine Le Pen est également très proche de sa nièce, Marion Maréchal-Le Pen. Toutes les deux partagent la passion de la politique mais pas seulement. Alors que cette dernière n’a pas connu son père enfant, sa tante s’est toujours montrée très présente pour elle. Elle a même assisté sa mère le jour de sa venue au monde. De quoi créer de solides liens.

Yann Le Pen, dans l’ombre de Marine

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Actuellement, Yann Le Pen est la seule des trois sœurs qui parle encore à son père. C’est d’ailleurs la seule qui s’est rendue au chevet de son père lorsque celui-ci a été hospitalisé il y a quelques mois. Egalement impliquée au sein du Front National, elle est en charge de l’évènementiel du parti.

Sa fille, Marion

Mais Yann Le Pen est surtout connue pour être la mère de Marion Maréchal-Le Pen. Cette dernière est née de sa courte aventure avec le journaliste et diplomate Roger Auque. Décédé d’un cancer en 2014, il n’a pas reconnu sa fille et ne l’a rencontrée qu’en 2002, alors qu’elle était âgée de 12 ans.

Pour élever sa fille, Yann Le Pen a pu compter non pas sur le soutien de son père biologique mais sur celui de son père de cœur. Son mari, Samuel, a en effet reconnu son enfant lorsqu’elle avait deux ans, lui donnant ainsi son nom, Maréchal. "L’enfant du milieu" a également été épaulée par sa sœur cadette, Marine Le Pen.

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D’après L’Express qui dit tenir ses informations de l'ouvrage de Christine Clerc, Les Conquérantes, Marine Le Pen se serait occupée de sa nièce dès sa naissance et ce, comme son père. "Marine, ma petite sœur, a été son papa à l'accouchement. Elle m'a aidée à l'élever", dit Yann Le Pen dans l’ouvrage.

Marie-Caroline, la plus discrète

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Depuis 1998, Marie-Caroline ne parle plus à son père, ni à ses sœurs. En cause : le fait qu’elle ait soutenu Bruno Mégret lorsqu’il a provoqué la scission du parti d’extrême droite. Un coup dur que ne lui a jamais pardonné Jean-Marie Le Pen. "Je lui ai totalement pardonné son ralliement à Mégret parce que c'est ma soeur et que nos enfants sont cousins. Elle est très attachée à ses responsabilités: c'est la grande soeur qui palliait l'absence de nos parents. Par ailleurs, c'est une des filles les plus drôles qui existent", a en revanche déclaré Marine Le Pen en 2011.

"Je ne peux pas dire que je ne referai pas de politique"

En froid avec son père et ses sœurs, Marie-Caroline a également pris ses distances géographiquement. Elle ne vit ni dans les Yvelines ni dans les Hauts-de-Seine, mais dans "un lointain sud francilien", rapporte L’Express. Mariée à Philippe Olivier et travaillant dans l’immobilier à temps réduit, l’aînée des sœurs Le Pen assure qu’on peut vivre "normalement" en portant ce patronyme. D’ordinaire très discrète, pour ne pas dire silencieuse, Marie-Caroline Le Pen a récemment accepté de son confier à l’hebdomadaire.  "Je ne peux pas dire que je ne referai pas de politique, bien que ce ne soit pas d'actualité", a ainsi expliqué celle qui n’exclut pas non plus de travailler un jour avec Marine Le Pen : "Je parle anglais, je pourrais peut-être accompagner Marine dans ses voyages? Je sais aussi faire de la vidéo, je peux servir en tant que formatrice. J'aurais adoré faire ce que fait Yann aujourd'hui!".