De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Personne, jamais, ne mettra le début du commencement de la moitié d'une feuille de papier à cigarette entre le président de la République et le Premier ministre", affirmait-il en octobre 2018. Déjà à l'époque, Edouard Philippe était, expliquaient certains titre de presse, en froid avec le chef de l'Etat. Il avait alors expliqué son rapport aux on-dits, inévitables en politique. "J'ai pour habitude, et c'est une ancienne habitude, de ne jamais commenter les rumeurs. Certaines m'amusent, d'autres me consternent, et il n'est pas impossible que, parfois, elles m'affligent. Mais en aucune façon je ne les commente pour une raison très simple : je pense que ça n'apporte strictement rien ni à l'action publique, ni même au débat public", avait-il martelé à l'Assemblée nationale, rappelle Le Figaro.
Au lieu de quoi, le Premier ministre préfère prendre les problèmes à bras le corps et discuter ouvertement avec le président. Particulièrement quand celui-ci l'invite à dîner, en tête à tête, comme ce fut le cas récemment, rapporte Le Point (article abonnés). Pour la première fois en trois ans de mandat, les deux hommes se sont retrouvés seuls, "sans témoins ni collaborateurs". C'est Emmanuel Macron qui a convié l'ancien pupille d'Alain Jupille à sa table, le 1er juin dernier. La rencontre devait rester secrète.
Sait-on de quoi Edouard Philippe et Emmanuel Macron ont parlé ?
Ce sont des "sources concordantes" et "proches du chef de l'Etat" qui ont permi à l'hebdomadaire d'en apprendre davantage. Habituellement, les deux têtes de l'exécutif français gardent avec eux leurs bras droits : Alexis Kohler et Benoît Ribadeau-Dumas. Cette fois, ils étaient vraiment seuls, à l'aube d'un "nouvel acte crucial du quinquennat", insiste Le Point.
S'il est difficile de savoir précisément ce qu'Edouard Philippe et Emmanuel Macron ont pu se dire, certains proches esquissent une ébauche. "Ils ont purgé tous les sujets. Entre eux, ça marche. C'est un bon binôme", explique en effet un "macroniste du premier cercle".